Si l’extrême pauvreté à Djibouti a reculé ces quinze dernières années, elle reste néanmoins élevée : environ un cinquième de la population continue de vivre sous le seuil international de pauvreté. L’absence de perspectives dans leur pays rend de nombreuses personnes vulnérables à la migration irrégulière et aux risques qu’elle comporte. L’OIM aide des migrants djiboutiens à retourner chez eux de leur plein gré au départ de pays du monde entier. Permettre aux migrants de (re)gagner leur autonomie économique, d’acquérir une stabilité sociale dans leur communauté et de trouver le bien-être psychosocial est au cœur de l’approche de la réintégration suivie par l’OIM, et contribue de manière déterminante à la durabilité. Plus particulièrement, l’entrepreneuriat et l’acquisition de nouvelles compétences dans des secteurs durables revêtent une importance fondamentale à Djibouti en vue de garantir l’indépendance économique et de promouvoir l’autonomisation des migrants de retour ainsi que leur participation à la vie économique et sociale. De nombreux jeunes à Djibouti, en particulier les jeunes femmes, ont besoin d’un soutien pour acquérir des compétences spécialisées dans des secteurs durables et dans l’entrepreneuriat, afin d’avoir une réelle possibilité de rester dans leur pays et d’y travailler.
L’objectif principal du projet est double : appuyer l’autonomisation de deux groupes – les migrants irréguliers potentiels âgés de 18 à 26 ans et les migrants de retour – afin qu’ils puissent créer des microentreprises novatrices ; et communiquer avec efficacité à propos de l’initiative auprès de publics externes. L’objectif à long terme est d’offrir aux jeunes de Djibouti un choix réel quant à l’opportunité ou non de migrer.