Communiqué
Global

Une évaluation interorganisations montre la nécessité d’une aide d’urgence à la frontière entre le Kenya et l’Ethiopie

L’OIM lance un appel de fonds pour répondre aux
besoins humanitaires urgents de quelque 8 000 Ethiopiens
déplacés par le conflit et ceux de la
communauté qui les accueille à Somare, dans le
district de Moyale, du côté kenyan de la
frontière entre l’Ethiopie et le Kenya.

Une évaluation interorganisations dirigée par
l’OIM, le HCR et le PAM a été
réalisée, avec l’aide de Visions du monde et en
coordination avec le Commissaire du district de Moyale, afin de
déterminer le nombre de personnes déplacées
suite aux affrontements qui ont éclaté, fin juillet,
entre les tribus Gari et Borana originaires d’Ethiopie.

 

L’évaluation a également permis
d’identifier les besoins d’urgence et les conditions de
logement, d’évaluer les questions de santé
environnementale, d’effectuer un sondage des intentions de
retour et d’élaborer un premier plan
d’intervention humanitaire en coordination avec les autres
organismes.

L’évaluation a permis d’établir que
bien que de nombreux déplacés soient
déjà rentrés chez eux, ceux qui restent sont
présents dans un seul et même lieu (Somare), soit dans
des campements à l’extérieur, soit dans des
familles d’accueil.

La communauté d’accueil, qui reçoit de la
nourriture du Programme alimentaire mondial (PAM), a largement
épuisé ses ressources pour fournir de l’aide
aux déplacés. Ce sont donc aujourd’hui les deux
communautés qui ont besoin d’aide.

La population déplacée a notamment besoin
d’abris d’urgence, d’aide non alimentaire, de
médicaments, de nourriture, d’eau et de services
d’assainissement. Les communautés d’accueil ont
besoin d’aide alimentaire supplémentaire.

Les premiers résultats de l’évaluation
montrent également que la majorité des
déplacés prévoit de rentrer chez elle une fois
que les conditions de sécurité et de logement dans
leurs communautés d’origine se seront
améliorées.

Les affrontements ont éclaté entre les Gari et les
Borana lorsque 200 déplacés gari ont tenté de
s’installer sur le territoire des Borana, obligeant ainsi les
communautés à trouver refuge du côté
kenyan de la frontière. La situation est désormais
stabilisée mais les tensions entre les deux
communautés restent fortes.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Lillian Matama

OIM Nairobi

Tel: +254 71360104i

Email : "mailto:lmatama@iom.int">lmatama@iom.int