Une étude menée par le Bureau de l’OIM à
Santiago révèle que le nombre de personnes victimes
de la traite à des fins d’exploitation sexuelle
augmente, et confirme que le Chili est un pays d’origine, de
transit et de destination de la traite à des fins
d’exploitation sexuelle.



Cette étude indique par ailleurs une augmentation du nombre
de migrants victimes des réseaux de passeurs. Les migrants
envoyés au Chili par ces réseaux sont
généralement vulnérables en raison des dettes
contractées auprès des passeurs et finissent par
être victimes de la traite.



Sur 99 victimes identifiées et interrogées (toutes de
sexe féminin), 89 pour cent sont des adultes et 11 pour cent
sont mineures. Soixante-dix-sept pour cent des personnes
interrogées ont franchit les frontières (le Chili
étant à la fois un pays d’origine et de
destination) et 23 pour cent ont été victimes de la
traite au sein même du pays.



Cette étude confirme que les cas de traite
d’êtres humains ne sont pas encore suffisamment
signalés au Chili en raison de la nature clandestine des
réseaux criminels impliqués dans la traite et dans
les réseaux de passeurs.



Cette étude préliminaire de cinq mois a
été menée sur le terrain, et comprend des
entretiens avec des victimes et des recherches effectuées
dans les registres de la justice et de la police. Cette
étude porte sur la région métropolitaine,
incluant la capitale chilienne Santiago, et sur cinq des douze
régions (provinces) que compte le Chili.



Pour plus d’informations et pour obtenir une copie du
rapport, veuillez contacter

Gabriela Rodriguez

OIM Santiago

Tél.: +56-2-2746713

Email: iomsantiago@iom.int