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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Une écrasante majorité d'Haïtiens souhaite quitter les camps de déplacés mais n’a nulle part où aller
D'après les premiers sondages d'intentions parmi les
déplacés libérés des camps
aujourd’hui par l'OIM, ACTED et Communication with Disaster
Affected Communities (CDAC) à Haïti, une grande
majorité de personnes vivant dans plus d'un millier de camps
de déplacement à Haïti depuis le séisme
de 2010 souhaite partir mais n'a pas les ressources
financières pour le faire.
Ce sondage d'intentions ébranle l'idée selon
laquelle les gens vivent dans les camps par choix. Le sondage
indique que c'est l'extrême pauvreté, aggravée
par le séisme, qui laisse des centaines de milliers
d'Haïtiens sans abris », déclare Luca Dall'Oglio,
chef de mission de l'OIM en Haïti.
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target="_blank" title="">Intentions des deplaces:
Haïti
D'après les données de l'OIM, malgré une
chute du nombre de personnes dans les camps, par rapport au 1,5
million l'année dernière, plus de 600 000
Haïtiens vivent dans environ 1 000 camps de déplacement
principalement répartis autour de Port-au-Prince, la
capitale.
Bien que les camps continuent de loger les personnes
vulnérables d'Haïti, ils sont un sérieux facteur
de risques pendant la saison des ouragans.
L'OIM à Haïti a sondé plus de 15 000
résidents des camps, pour comprendre pourquoi ils sont
toujours là, malgré les problèmes d'inconfort
et d'insécurité posés par la vie dans des
tentes ou sous des bâches en plastique, après avoir
connu l'épidémie de choléra et deux saisons
d'ouragans consécutives. Les résultats
révélateurs et les recommandations associées
sont présentés aujourd'hui, à la suite d'un
effort commun entre l'OIM, ACTED et CDAC.
Le sondage d'intentions a révélé que 94%
des gens vivant dans les camps partiraient s'ils pouvaient trouver
un autre logement. La plupart des personnes interrogées ont
déclaré que si elles devaient partir
immédiatement, elles n’auraient pas les moyens de
payer un loyer ou les ressources pour réparer ou remplacer
leurs maisons endommagées ou détruites.
La fermeture de ces camps est une priorité pour le
gouvernement d'Haïti et les Nations Unies ainsi que les
organisations humanitaires internationales et locales aident le
gouvernement à trouver des solutions durables urgentes. La
Commission intérimaire pour la reconstruction
d’Haïti réexamine actuellement le projet du
Président Michel Martelly visant à aider des familles
vivant dans six camps, à retourner dans leurs quartiers de
Port-au-Prince.
Pour quitter les camps, une grande majorité affirme avoir
besoin d'une aide financière pour louer un logement, ou bien
réparer/reconstruire leurs maisons endommagées.
A la question « où voudriez-vous aller ? »,
17% ont déclaré vouloir retourner dans leurs maisons
d'origine, 12% souhaitent quitter Port-au-Prince et retourner dans
la campagne. Quelque 11% ont déclaré avoir besoin de
plus d'informations pour prendre leur décision, 10%
aimeraient être logés dans un site organisé,
alors que 9% seraient prêts à retourner dans leurs
maisons, même si elles n'étaient pas
réparées. Enfin, 19% ont confié n'avoir nulle
part où aller.
« Ce sondage fournit des preuves factuelles de la
nécessité de communiquer plus et mieux avec la
population touchée par le séisme »,
déclare Ben Noble, coordinateur de CDAC Haïti. «
Tous les partenaires humanitaires doivent mieux évaluer les
besoins d’informations de ces communautés, pour
pouvoir adapter et concevoir des projets de relogement et de
retour, en fonction des besoins et des inquiétudes
exprimés par les personnes déplacées.
»
L'analyse du sondage préconise d'apporter une aide
financière aux déplacés, de mettre au point
plus d'activités génératrices de revenus et de
possibilités de microcrédit, de réparer
rapidement les maisons endommagées et de construire des
logements permanents et des infrastructures clés. Une
équipe spéciale composée de partenaires du
gouvernement haïtien et d'organisations humanitaires,
convoquée par les Nations Unies, cherche justement des
solutions dans ces domaines.
Au cours des prochains mois, d'autres résidents des camps
devraient se voir proposer des solutions de logement et être
incités à quitter les camps.
Le sondage d'intentions et l'analyse qui en découle sont
un effort commun du cluster de gestion et coordination des camps
(CCCM), du cluster chargé des abris, de l'UNOPS, de
l’OIM, d'ACTED, de CDAC Haïti et d'Internews. L'OIM en
Haïti a réalisé l'enquête par
téléphone en utilisant des numéros
enregistrés dans la base de données de l'OIM qui
effectue le suivi de la population des camps.
Le rapport est disponible en ligne sur:
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"/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/docs/reports/Rapport-IOM-Acted-Intentions-Des-Deplaces-Final.pdf"
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Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Leonard Doyle
OIM Haïti
Tel: +509 370 25066
Email:
"mailto:ldoyle@iom.int">ldoyle@iom.int
ou
Ben Noble
CDAC Haïti
Tel: +509 392 69498
Email:
"mailto:Coordinator@cdac-haiti.org">:
Coordinator@cdac-haiti.org