Panama City - Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont présenté, la semaine dernière, la campagne #SomosLoMismo (nous sommes pareils), qui vise à promouvoir le respect, la solidarité et l’empathie entre les Panaméens et les étrangers. 

Au vu du climat de tensions croissantes dans l’opinion publique aux niveaux régional et national, causées par l’arrivée de personnes d’autres pays, principalement du Venezuela, des manifestations d’intolérance, de rejet et de stigmatisation ont été constatées. C’est pourquoi le HCR et l’OIM au Panama ont présenté la campagne samedi dernier (8/12). 

La campagne est composée d’une série de vidéos et de graphiques qui montrent comment la mobilité nous rend humains et pourquoi elle est présente une possibilité de croissance pour toutes les personnes prenant part au processus. Les vidéos seront diffusées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #SomosLoMismo, et avec le soutien d’influenceurs numériques qui se sont joints à la campagne. 

« Ce n’est pas mon pays mais je me suis construite ici. Je m’y suis formée et j’y ai élevé mes enfants », a déclaré Carmen, une mère colombienne reconnaissante envers le Panama qui a partagé son histoire avec le hashtag #SomosLoMismo. 

« Le Panama a été et continue d’être un lieu qui accueille des réfugiés, des migrants et des déplacés. Pendant de nombreuses années, cette solidarité et cette empathie démontrées par la société panaméenne sont restées inégalées », a déclaré Renee Cuijpers, représentante régionale adjointe du HCR au Panama. 

« Nous souhaitons appeler à reconnaître que chaque personne, quelle que soit sa nationalité, veut contribuer à ce pays qui a toujours ouvert ses portes à ceux qui en ont le plus besoin », a-t-elle ajouté. 

« Historiquement, le Panama est un pays d’accueil pour ceux qui cherchent à reconstruire leur vie. Avec cette campagne, nous voulons accéder à l’essence même de ce qui caractérisait ce grand pays connu comme étant le pont du monde, le cœur de l’univers », a déclaré Santiago Paz, chef de mission de l’OIM au Panama. 

Au Panama, on dénombre plus de 10 000 réfugiés et demandeurs du statut de réfugié. Pour la plupart, les réfugiés proviennent du continent latino-américain, principalement de Colombie, bien que le nombre de Vénézuéliens, de Salvadoriens et de Nicaraguayens ait récemment augmenté. D’après les chiffres de l’Institut national des statistiques et du recensement du Panama, environ 422 000 migrants principalement colombiens, vénézuéliens et nicaraguayens vivent dans le pays. 

La contribution de l’OIM à la campagne a été rendue possible grâce au financement du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat des Etats-Unis. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter Jorge Gallo, Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes, Tel : +506 2212-5352, Email : jgallo@iom.int