Communiqué
Global

Une aide humanitaire est fournie aux communautés vulnérables touchées par les inondations au Niger

Niamey - Chaque été, la nation ouest-africaine du Niger subit de pluies torrentielles qui peuvent détruire des centaines de foyers et déclencher des épidémies de choléra, provoquant souvent d’importantes pertes matérielles et humaines à travers le pays.

Cette année, plus de 200 000 personnes sont exposées au risque d’être déplacées pendant la saison des pluies en raison des rivières en crue et des glissements de terrain. Près de 50 000 de ces victimes potentielles résident à Dosso, 45 000 à Niamey, la capitale du Niger, et 38 000 autres à Maradi.

Ces deux derniers mois, les inondations ont tué 45 personnes, en ont blessé 55 et déplacé 66 000, avant tout dans les régions de Maradi, d’Agadez et de Zinder. Les autorités ont demandé aux habitants de Niamey de prendre les précautions nécessaires pour se préparer à d’autres dégâts suite au débordement du fleuve Niger et quitter les zones exposées aux inondations.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et ses partenaires peuvent aider les populations touchées par les catastrophes naturelles qui menacent le Niger à travers leur aide humanitaire d’urgence.

Avec l’UNICEF et la Direction générale nigérienne de la protection civile (DGPC), l’OIM a distribué, cette semaine, plus de 500 kits d’aide non alimentaire, dont 250 bâches, aux familles touchées par les inondations à Dosso (285), Tillabéri (77) et Maradi (150).

Cette aide a fait suite à des demandes du Ministère de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes (MAHGC) au Niger. Le groupe de travail pour les abris et l’aide non alimentaire s’est réuni en urgence pour évaluer les risques, les besoins et les coûts, et est intervenu rapidement et de manière adéquate.

« Il était environ trois heures du matin lorsqu’un voisin nous a réveillés en nous disant et de nous lever et de partir. Les habitants se faisaient emporter par les inondations », se souvient Issaka Amadou, l’un des habitants du quartier de Kirkisoye, à Niamey. « Les autorités ont fini par réussir à contenir les inondations mais nous avons dû temporairement nous réfugier dans l’école à proximité. »

Outre les maisons, les fortes pluies ont également sinistré les cultures et les exploitations hydroagricoles le long des rives du fleuve Niger où vivent la plupart des habitants de Niamey. Toutefois, malgré les alertes, de nombreux habitants sont peu disposés à quitter leur logement.

L’OIM participe aux interventions d’urgence au Niger depuis 2013, en fournissant des abris et de l’aide non alimentaire aux communautés déplacées vulnérables. L’OIM au Niger facilite également la coordination du groupe des abris et de l’aide non alimentaire avec le Ministère de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes (MAHGC).

« Personne ne devrait être contraint à quitter sa maison ou vivre dans la peur constante de voir sa maison détruite », a déclaré Barbara Rijks, chef de mission de l’OIM au Niger. « Avec les autorités nationales, nous sommes déterminés à faire face à cette crise de la manière la plus efficace et fournissons une aide aux communautés vulnérables dans le besoin », a-t-elle ajouté.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel. +227 8931 8764, email : mchiriac@iom.int