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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un salon de l’emploi au Niger rassemble plus de 6 000 visiteurs, entrepreneurs et rapatriés
Tahoua - Une Initiative lancée début 2018 - « Initiatives pour le Développement de l’Entreprise », connue sous l’acronyme IDEE - est destinée à réduire la migration irrégulière en encourageant les jeunes Nigériens à croire en eux en tant qu’autoentrepreneurs qui peuvent créer de l’emploi pour d’autres.
C’est l’ « idée » de l’initiative et à ce jour, 86 jeunes entrepreneurs ont choisi de créer leur propre entreprise chez eux avec le soutien de ce projet de trois ans de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
L’une de ces start-ups appartient à Soumana, 24 ans, qui propose des services de développement de sites internet, de montage multimédia et de graphisme.
Soumana est l’un des jeunes entrepreneurs nigériens qui ont participé au salon de l’emploi qui s’est déroulé le week-end dernier (2-3 mars) à l’Université de Tahoua, au Niger, avec le soutien du Ministre de l’emploi, du travail et de la sécurité sociale du Niger.
Organisé par l’OIM et l’incubateur local CIPMEN et financé par l’Union européenne, la Foire de l’Emploi Tahoua a rassemblé plus de 6 000 visiteurs et 133 entreprises locales en deux jours. Il s’agissait du premier événement de ce type au Niger, d’après les organisateurs.
Parmi les participants figuraient des membres des autorités locales et nationales, des représentants de l’UE, des partenaires des médias, des créateurs de start-ups nationales et internationales, des représentants de la diaspora, des étudiants et des migrants de retour.
Le projet IDEE, déployé dans les trois villes de Tahoua, Zinder et Niamey, vise à aider les jeunes entreprises en créant des possibilités de travail locales comme alternatives à la migration irrégulière pour les jeunes qui manquent de possibilités économiques chez eux.
Financé par le Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale d’Italie, le projet IDEE est mis en œuvre avec le soutien de ses partenaires : CIPMEN, Terre Solidali, Capital Finance et le Ministère de l’entreprenariat des jeunes au Niger.
Pour favoriser la participation des jeunes à la foire, une caravane s’est rendue dans les écoles, universités et associations locales, grâce à laquelle près de 1 500 personnes ont été informées de l’événement.
« Cette initiative est super et indispensable pour Tahoua. J’espère que ce n’est que le début pour l’avenir de notre ville », déclare Seni, 22 ans, étudiant en Droit à l’Université de Tahoua.
Le Nigéria a le plus faible indicateur socioéconomique et du développement (188/188 Indicateurs de développement humain du Programme des Nations Unies pour le développement 2016), avec environ 40 pour cent de la population vivant sous le seuil de pauvreté, ce qui pousse ses habitants à rechercher de meilleures possibilités économiques à l’étranger, généralement en Libye ou en Algérie.
Le Mécanisme de ressources et de réponse pour migrants (MRRM), financé par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, a été lancé en 2015 pour contribuer à la promotion d’une migration dans la dignité et en toute sécurité pour tous, ainsi que pour soutenir les efforts déployés par le gouvernement afin de développer une approche efficace aux flux migratoires.
Tahoua est un point de départ important pour les Nigériens migrant en Libye, principalement en tant que travailleurs saisonniers. En 2018, quelque 2 663 Nigériens ont reçu une aide au retour volontaire et à la réintégration de l’équipe de l’OIM au Niger, dont 53 pour cent provenaient de Tahoua.
A leur retour à Tahoua, l’OIM aide les migrants dans leur processus de réintégration afin de permettre aux rapatriés d’atteindre une autosuffisance économique et une stabilité sociale au sein de leur communauté.
Bien que l’économie du Niger soit largement dépendante de l’agriculture vivrière, en mettant en avant les études supérieures et les formations professionnelles, les projets comme IDEE encouragent les jeunes diplômés à créer des start-ups et à adopter une approche différente à l’emploi.
Pendant le salon de l’emploi, les rapatriés ont eu la chance d’entrer en contact avec des chefs d’entreprise locaux, des bénéficiaires d’IDEE et des membres de la diaspora nigérienne résidant en France, en Belgique, en Italie, en Espagne et en Allemagne.
Un réseau sera bientôt créé afin de mettre à disposition de la diaspora, des acteurs privés, des autorités gouvernementales et des jeunes entrepreneurs une plateforme contenant les informations nécessaires pour favoriser davantage l’entreprenariat chez les jeunes.
« Le Niger a le potentiel de devenir prospère en termes d’entreprenariat car tant qu’il y a des besoins, il y a des possibilités pour que les nouvelles entreprises se développent », a expliqué Soumana, l’un des jeunes entrepreneurs. « Pourquoi quitter le Niger pour être employé alors qu’on peut devenir employeur dans notre propre pays ? »
Pour plus d’informations, veuillez contacter Valeria Falaschi, OIM Niger, Tel. +227 8007 0127, email : vfalaschi@iom.int