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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un rapport souligne le potentiel de développement des migrations en Thaïlande et la pénurie des effectifs policiers
D'après un rapport commun publié aujourd'hui, les
migrations contribuent à la croissance, au
développement et à la stabilité en
Thaïlande, mais pour exploiter tout son potentiel, cette
nation d'Asie du sud-est doit introduire des politiques migratoires
globales et à long terme.
Le rapport 2011 sur les migrations en Thaïlande indique que
malgré les efforts visant à contrôler la
migration irrégulière, un important nombre de
travailleurs migrants originaires des pays voisins continue
d'affluer et de travailler en Thaïlande.
Quelque deux millions de migrants sont actuellement inscrits
dans l'une des phases du processus complexe d'enregistrement des
travailleurs migrants du pays et environ un million de migrants et
de membres de leurs familles ne sont pas enregistrés. Les
femmes représentent près de 45% de la population
migrante et les enfants, 11%.
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target="_blank" title="">Thailand Migration Report 2011
Le rapport, le troisième de ce genre, est un effort de
collaboration du groupe de travail thématique des Nations
Unies sur la migration en Thaïlande, un groupe composé
de 12 institutions des Nations Unies, de la Banque mondiale et de
l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Il met à jour de manière globale les statistiques,
les politiques et la législation en matière de
migration en Thaïlande, et comprend des chapitres qui
étudient l'interrelation entre la migration et les aspects
de développement, notamment la santé,
l'environnement, le sexe, les enfants et l'éducation.
Le rapport indique que les migrants, qui comprennent une
majorité de travailleurs non-qualifiés originaires de
Myanmar, du Cambodge et de RDP lao, ont relancé le
développement économique en Thaïlande, en
particulier dans les secteurs dans lesquels ils se concentrent,
à savoir la pêche et les produits surgelés.
Toutefois, il suggère que la productivité du
travail pourrait être améliorée grâce
à une meilleure application des normes du travail pour tous
les travailleurs en Thaïlande, à la fois dans les
secteurs formels et informels, indépendamment de leur
nationalité.
Le rapport met également en évidence les avantages
de l'économie ouverte de la Thaïlande, qui attire des
travailleurs hautement qualifiés. En effet, plus de 100 000
permis de travail ont été délivrés
à des professionnels qualifiés en 2009.
Un accord de l'ASEAN visant à améliorer la
libre-circulation de la main-d'œuvre qualifiée
à travers la région d'ici 2015
bénéficiera également à
l'économie thaïlandaise par le biais du transfert des
connaissances, de l'acquisition de capital humain et d'une
meilleure productivité du travail, ainsi qu'une hausse des
opportunités de travail à l'étranger pour les
professionnels thaïs.
Quelque 150 000 travailleurs thaïs qui migrent chaque
année à l'étranger contribuent
également de manière considérable à
l'économie thaïe, sous forme de rapatriements de fonds
envoyés à leurs familles. Le rapport met cependant le
doigt sur la nécessité de gérer leur processus
de migration de manière plus globale afin de leur garantir
une meilleure protection, en particulier à
l'étranger.
Centré sur les droits fondamentaux à la fois des
travailleurs thaïs à l'étranger et des
travailleurs migrants en Thaïlande, le rapport insiste sur le
fait que les pays d'accueil doivent protéger les droits
fondamentaux des migrants des mauvais traitements des employeurs et
des responsables étatiques.
Selon le rapport, les migrants irréguliers en
Thaïlande restent un groupe vulnérable et peuvent
être sujets à l'extorsion, aux arrestations, à
l'expulsion et à la traite, malgré l'engagement du
pays à faire respecter leurs droits fondamentaux, en tant
que signataire des plus grands traités internationaux sur
les droits de l'homme.
L'accès aux soins de base est une mesure importante
concernant les droits des migrants et la Thaïlande a fait des
efforts pour inclure les migrants réguliers dans le
système de santé publique.
Cependant, d'après le rapport, la mise en œuvre
effective de cette intégration est entravée par les
barrières linguistiques et culturelles, la pénurie
des ressources hospitalières et la discrimination
perçue et réelle par les employeurs, le personnel
hospitalier et la population locale.
Les travailleurs migrants continuent de faire face aux obstacles
de l'intégration en Thaïlande, notamment à la
discrimination en matière de logement fourni par leurs
employeurs. Le rapport montre que près de 80% de la
population thaïe pense que les migrants commettent plus de
crimes que les Thaïs et près de 85% pensent que les
migrants irréguliers ne devraient pas
bénéficier de droits sur leur lieu de travail.
Le rapport évalue également la situation des 95
000 réfugiés dans les neuf camps de la Thaïlande
ou dans les « abris temporaires pour les personnes fuyant le
conflit à Myanmar. » Il met en lumière le fait
que les réfugiés sont totalement dépendants de
l'aide externe, sont incapables de partir et devraient obtenir plus
d'offres d'emplois afin de devenir autonomes.
D'après le rapport, une stratégie globale et
cohérente de gestion des migrations est essentielle pour
garantir, en premier lieu, qu'il y ait une meilleure coordination
au sein des sphères de législation distinctes et en
deuxième lieu, que les migrations profitent à la fois
au développement de la Thaïlande et aux migrants
eux-mêmes.
Le rapport 2011 sur les migrations en Thaïlande est
disponible en anglais et en thaï. Les exemplaires papier
peuvent être demandés auprès de l'OIM en
Thaïlande. Les exemplaires numériques peuvent
être téléchargés sur :
"http://www.iom.int/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/activities/countries/docs/thailand/TMR-2011.pdf"
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activities/countries/docs/thailand/TMR-2011.pdf
For more information please contact:
Chris Lom
OIM Bangkok
Tel: + 66819275215
E-mail:
"mailto:clom@iom.int">clom@iom.int
ou
Claudia Natali
OIM Bangkok
Tel: +66-(0)2-343-9354
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