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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un rapport de l’OIM met en évidence les populations côtières à risque dans la zone du typhon aux Philippines
Contexte:
Les Philippines sont en première ligne des changements climatiques et sa population côtière subit déjà des catastrophes de plus en plus intenses et fréquentes, notamment des cyclones et des typhons. Le pays connaît un nombre anormalement élevé de graves typhons depuis ces quelque dernières années, dont bon nombre se sont produits en dehors de la saison habituelle des typhons et dans des zones précédemment non touchées. Les ouragans successifs, qui créent des dégâts exponentiels aux infrastructures, aux habitations et aux moyens d’existence et qui provoquent des déplacements internes plus fréquents, rendent les populations touchées d’autant plus vulnérables.
L’OIM – aux Philippines et ailleurs – a intensifié ses programmes de réduction des risques et de préparation aux catastrophes en réponse directe à cette nouvelle réalité. En plus de coordonner les services aux populations déplacées par les catastrophes naturelles, l’Organisation participe de plus en plus aux activités visant à réduire le risque de déplacement. Il s’agit notamment de former les gouvernements partenaires, de réduire le risque physique grâce à des projets d’atténuation, de renforcer les systèmes d’évacuation face aux cyclones, de développer des systèmes d’alerte rapide, d’identifier les dangers et de mener à bien d’autres activités connexes. L’OIM applique cette approche aussi bien au niveau politique qu’au niveau opérationnel avant, pendant et immédiatement après les situations d’urgence.
Ces activités font partie du programme de l’OIM de réduction des risques et de préparation aux catastrophes, qui comprend l’atténuation des risques physiques, la réduction du risque de catastrophes du point de vue communautaire et l’identification et la localisation des dangers. Ces activités viennent compléter les programmes de relèvement en cours, notamment l’aide aux populations déplacées, les abris et la protection.
Bradley Mellicker, OIM Philippines
Philippines - Un nouveau rapport publié par l’OIM aux Philippines montre que le pays est à court de sites d’évacuation dans certaines des zones du pays les plus vulnérables aux typhons. L’enquête menée sur les abris sur l’île de Samar cinq mois après le passage du typhon Haiyan dépeint un portrait alarmant à l’approche de la nouvelle saison des ouragans.
Sur les 634 bâtiments (écoles, églises, centres communautaires, etc.) désignés par le gouvernement comme étant des abris d’évacuation sûrs avant le passage d’Hayian, seuls 8% sont encore debout. Plus de 400 autres bâtiments ont besoin d’être remis en état avant de pouvoir être occupés, alors qu’un quart d’entre eux ont été complétement détruits, d’après le rapport du bureau de l’OIM à Guiuan, où Hayian a frappé en premier le 8 novembre 2013.
Quatre cyclones sont passés depuis, dont la dépression tropicale Domeng la semaine dernière, qui s’est atténuée avant d’atteindre la côte. Toutefois, chaque ouragan est un avertissement sur la vulnérabilité des Philippines aux évènements climatiques.
« Les résultats de cette évaluation montrent à quel point il est crucial pour l’OIM de faire de la réduction des risques de catastrophe et du renforcement des systèmes de préparation et d’évacuation une priorité dans les zones à haut risque », a déclaré Marco Boasso, chef de mission de l’OIM aux Philippines. « C’est la meilleure façon de soutenir le gouvernement et la population dans son ensemble. Actuellement, même un typhon d’une intensité deux fois inférieure à Hayian aurait de graves conséquences. »
Les dégâts aux centres d’évacuation et les possibilités d’évacuation limitées ajoutent à la vulnérabilité accrue provoquée par les gros dégâts aux habitations. En outre, la disparition de millions d’arbres, qui réduisaient jusque là les effets des vents forts, expose d’autant plus la population. Le relèvement communautaire est également entravé par la perte des moyens d’existence dans de nombreux secteurs.
« Comme on l’a vu lors de typhons moins intenses début 2014, le nombre de personnes ayant besoin d’être évacués vers les abris publics a considérablement augmenté par rapport à avant le passage d’Hayian, et en même temps, la grande majorité de ces abris ne sont plus utilisables. Le gouvernement, l’OIM et d’autres acteurs réhabilitent et reconstruisent certains de ces bâtiments, mais l’ampleur et la rapidité de ce travail doivent être considérablement augmentées », a ajouté Corazón « Dinky » Solíman, Secrétaire du Département de l’aide sociale et du développement (DSWD).
Le travail de réduction des risques de catastrophe et de préparation aux situations d’urgence comprend le soutien aux systèmes d’évacuation, notamment l’aide aux autorités locales dans l’identification de sites d’évacuation alternatifs, la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures d’évacuation, l’équipement des centres d’évacuation, la formation des autorités locales et des populations vulnérables, et l’aide effective aux évacuations.
Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur la page : http://www.iom.int/files/live/sites/iom/files/Country/docs/IOM-Assessment-ECs-ESamar_2014-Apr.pdf
Pour plus d’informations, veuillez contactez
Bradley Mellicker
OIM aux Philippines
Email: bmellicker@iom.int
Tel: +63 926 724 5776.