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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un projet de l'OIM change la vie des enfants migrants et de leurs familles
Un projet de quatre ans mené avec succès par l'OIM
à Buenos Aires a permis d'aider des enfants migrants
à aller à l'école et d'accorder des
microcrédits aux parents.
Les familles bénéficiaires, le personnel de l'OIM
et les donateurs, notamment la Corporación Andina de Fomento
(CAF), une institution financière multilatérale qui
mobilise des ressources des marchés internationaux pour
l'Amérique latine ainsi que Banque interaméricaine de
développement (BID), se sont réunis cette semaine
à Buenos Aires pour la cérémonie de
clôture du Proyecto Recuperar (projet de recyclage). Ce
projet a permis d'aider plus de 300 migrants à
améliorer leurs conditions de vie.
En 2005, l'OIM à Buenos Aires avait lancé le
Proyecto Recuperar afin de prévenir et d'éradiquer le
travail des enfants et de fournir des microcrédits aux
parents, pour qu'ils puissent créer des micro-entreprises
qui permettraient d'accroître le revenu de la famille et
d'inscrire les enfants à l'école.
Des ateliers visant à sensibiliser les parents sur les
droits de l'enfant, notamment sur leur droit de ne pas travailler,
d'aller à l'école et de recevoir des soins, ont
également été organisés. Les
bénéficiaires ont par ailleurs reçu une aide
en vue de régulariser leur statut migratoire.
« Des centaines d'enfants boliviens, paraguayens et
péruviens qui vivent dans des conditions difficiles et dans
des quartiers surpeuplés de Buenos Aires, errent dans les
rues tous les soirs à la recherche de matériaux
recyclables qu'ils peuvent récupérer et revendre. Les
adultes ainsi que les jeunes garçons et filles qui
travaillent dans des activités de collecte de déchets
sont non seulement stigmatisés par leurs pairs, mais sont
également exposés aux accidents, aux infections
cutanées, aux mauvais traitements et au risque de
décès », confie Juan Artola,
représentant régional de l'OIM.
Le projet a également permis d'aider certains
bénéficiaires à régulariser leur statut
migratoire. Les personnes titulaires de permis de résidence
temporaire ou permanente ont obtenu une carte nationale
d'identité grâce au Proyecto Recuperar.
« Une association de communauté de migrants a
également vu le jour », ajoute Juan Artola. «
L'organisation Koe Suyana, qui signifie « l'aube de l'espoir
» en langue quechua-guarani, permettra de garantir la
viabilité grâce à un accord passé avec
une ONG nationale qui a une grande expérience dans le
microcrédit pour les communautés de migrants.
»
Une étude menée par l'OIM et l'UNICEF en 2005
à Villa 31 et 31 bis, a révélé que la
majorité des familles de cartoneros (recycleurs
illégaux) étaient également des familles
migrantes.
Dans la ville de Buenos Aires, l'équipe de recherche de
l'OIM/UNICEF a enregistré 8 762 personnes qui
récupéraient des matériaux recyclables des
poubelles de rues, des décharges et des déchetteries.
Près de la moitié des cartoneros de Buenos Aires sont
des enfants ou des jeunes et 39% sont des familles migrant à
l'intérieur du pays. Ces familles gagnent en moyenne 21
dollars par semaine.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Mariana Bocca
OIM Buenos Aires
Tél. +54 1 14 815 51 94
E-mail :
"mailto:mbocca@iom.int">mbocca@iom.int