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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un nouvel accord de coopération entre les Etats d’Afrique de l’Est et de la corne de l’Afrique traite de l’exploitation des travailleurs à l’étranger
Nairobi – Le sauvetage, la semaine dernière, d’une centaine d’enfants et de jeunes femmes ougandaises alors qu’ils se préparaient à se rendre aux Emirats arabes unis pour travailler comme domestiques, renforce une récente évaluation de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) selon laquelle la traite d’êtres humains est devenue une menace en Afrique de l’Est ces dix dernières années.
Le personnel de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Kenya ne connaît que trop bien ce type de cas. En mai dernier, 19 filles ougandaises ont été secourues et en septembre 2018, près de 60 autres ont été secourues avant d’embarquer à bord d’un vol pour Oman.
« Malheureusement, il y a de nombreuses histoires similaires à travers la région », a déclaré Mohammed Abdiker, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique.
« Il est important de s’assurer que les pays disposent de politiques et d’une législation en place pour lutter contre les violations des droits des travailleurs migrants, le trafic illicite et la traite de personnes et la criminalité organisée. »
Cette semaine, lors d’un forum de deux jours, des ministres du travail et de la protection sociale et des responsables gouvernementaux de haut niveau d’Afrique de l’Est et de la corne de l’Afrique ont signé un accord de coopération régionale qui est un pas important dans cette direction, et qui rend la tâche plus difficile aux trafiquants pour exploiter des jeunes à la recherche de travail dans les Etats du Golfe.
L’accord, finalisé et signé mardi lors d’un forum organisé par le gouvernement kényan, avec le soutien de l’OIM et de l’Organisation internationale du Travail (OIT), vise à harmoniser les politiques de migration de main-d’œuvre dans la région pour en faire un processus sûr, ordonné et humain en créant une plateforme commune visant à approfondir les relations avec les Etats du Golfe et d’autres pays qui sont d’importants employeurs de migrants africains.
Les participants venaient du Kenya, de Djibouti, d’Erythrée, d’Ethiopie, du Rwanda, du Soudan du Sud, du Soudan, d’Ouganda et de Tanzanie.
L’absence de politiques de migration de main-d’œuvre harmonisées pose un risque d’exploitation et d’abus, avec des pratiques déloyales comme des durées de travail excessives, la confiscation des passeports, la détention et la retenue de salaire.
Les représentants ont également convenu d’organiser un Forum ministériel régional sur le travail et la protection sociale, avec une présidence tournante.
« Ce comité, également composé de partenaires du développement, dirigera la mise en œuvre des accords clés du Forum », a déclaré Simon Chelugui, secrétaire de cabinet pour le travail et la protection sociale du Kenya.
« Il éclairera et fournira des rapports d’avancement aux ministres chargés de la migration de main-d’œuvre dans la région sur l’ordre du jour de ce forum et d’autres forums qui suivront. »
Les ministres ont accepté de coopérer sur la fourniture d’une aide diplomatique et consulaire aux travailleurs migrants, en particulier dans les pays où certains Etats ne disposaient d’aucune représentation diplomatique, et se sont engagés à élargir leurs accords de coopération bilatéraux en matière de migration de main-d’œuvre au-delà du niveau des travailleurs non qualifiés comme les travailleurs domestiques, afin d’intégrer d’autres professionnels.
L’OIM a enregistré au moins 140 000 personnes migrant le long de l’itinéraire oriental entre la corne de l’Afrique et le Yémen et risquant leur vie lors de dangereuses traversées maritimes. Ces périples débutent généralement dans les communautés rurales des régions d’Oromia, d’Amhara et de Tigray, en passant par Obock, sur la côte djiboutienne, ou depuis la région somalienne du Puntland. Cependant, le Yémen n’est pas leur destination finale. Près de 90 pour cent des migrants arrivés au Yémen l’an dernier se dirigeaient vers le Royaume d’Arabie saoudite, dont la communauté éthiopienne établie depuis longtemps compose une grande partie des quelques cinq millions de migrants sans papiers vivant dans le royaume. Mohammed Abdiker, Directeur régional de l’OIM, a expliqué que la situation de l’emploi dans les pays de la région était difficile et que ces derniers devaient avoir une croissance d’au moins 6 pour cent par an pendant les 20 prochaines années seulement pour absorber une main-d’œuvre jeune et à la croissance rapide. « Cependant, la croissance économique à elle seule n’est pas suffisante. Elle doit être accompagnée d’une transformation structurelle dans les infrastructures et le secteur des services pour la création d’emploi », a ajouté M. Abdiker. « L’absence de possibilités économiques et la perspective de trouver de meilleurs moyens de subsistance ailleurs continuent de constituer les deux principaux facteurs d’incitation à la migration. » |
Pour plus d’informations, veuillez contacter Yvonne Ndege, Bureau régional pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique, Tel. +2547 977 35977, email : ydnege@iom.int