Communiqué
Global

Un nouveau centre médical offre des soins aux populations mobiles à la frontière entre le Kenya et l'Ouganda

L'OIM et le Conseil national de lutte contre le SIDA ouvrent
aujourd'hui un centre médical gratuit afin d'aider les
populations vulnérables et mobiles, souvent difficiles
à atteindre, à la frontière entre le Kenya et
l'Ouganda, où le trafic est intense.

Le centre médical, situé au cœur d'une aire
de caravanes dans la ville de Busia, dans la province à
l'ouest du Kenya, s'occupera des besoins médicaux des
populations mobiles, notamment la fourniture des traitements contre
la tuberculose, la malaria et le VIH. Des infirmières seront
disponibles 24 heures sur 24 en proposant une aide gratuite et
confidentielle face au VIH.

« C'est juste un début », déclare
Alloys Orago, Directeur du Conseil national de lutte contre le
SIDA. « En travaillant avec l'OIM et le Programme national
kenyan de lutte contre le SIDA et les MST, nous avons pour objectif
d'équiper tous les couloirs de transport de centres
médicaux destinés spécialement aux populations
difficiles à atteindre.

Ces populations comprennent des routiers, des fonctionnaires et
des travailleuses du sexe qui, en raison de leur environnement
social et économique démuni, ont
particulièrement tendance à avoir des relations
sexuelles non protégées et sont donc
vulnérables au VIH/SIDA.

La nouvelle de l'ouverture du Centre de bien-être de Busia
a déjà donné lieu à une réunion
entre les responsables des gouvernements kenyan et ougandais, qui
se sont rencontrés afin de débattre de solutions
visant à proposer des offres de couverture médicale
aux populations mobiles identiques des deux côtés de
la frontière.

« Nous percevons le Centre de bien-être de Busia
comme un premier pas », déclare Greg Irving,
chargé du programme sanitaire de l'OIM. « Nous devons
maintenant aborder les questions structurelles telles que
l'accès au préservatif et la possibilité des
travailleuses du sexe à négocier des rapports sexuels
protégés. Nous devons également aborder les
questions d'attitude pour lutter contre les idées fausses
sur le VIH. Le renforcement des partenariats, la
responsabilisation, la coordination et l'engagement financier
permettront au final de prévenir la transmission du VIH.
»

Ce projet est financé par le Programme commun des Nations
Unies de soutien à la lutte contre le SIDA (JUPSA).

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Celeste Hibbert

OIM Nairobi

Tel: +2 54 7 3197 4026

E-mail: "mailto:chibbert@iom.int">chibbert@iom.int