Communiqué
Global

Un modèle de droit de la migration a été approuvé pour l’Amérique centrale et les Caraïbes

Marcelo Pisani (à droite), Directeur regional de l’OIM, a souligné l’importance de la loi-cadre sur la migration, devant les administrateurs des assemblées législatives d’Amérique centrale et du bassin caribéen. Photo : OIM/Cesia Chavarria

Mexico City - Le Forum des Administrateurs des assemblées législatives d’Amérique centrale et du bassin Caribéen (FOPREL) a approuvé, hier (19/08), le Cadre régional du droit sur la migration avec une approche fondée sur les droits de l’homme, à l’occasion de sa Réunion spéciale XXII.

La loi-cadre a été élaborée avec le soutien de l’Organisation internationale pour les migrations et d’autres organisations multilatérales et de la société civile et aura un impact à travers la région. Elle servira de référence pour renforcer les cadres réglementaires déjà existants dans chaque pays. Ce processus de renforcement sera mené à bien par les organes législatifs souverains de chacun des pays représentés au sein du FOPREL.

D’après les chiffres de l’OIM, au moins 21 millions de Centraméricains, de Mexicains, de Portoricains et de Dominicains vivent hors de leur pays. Quelque trois autres millions vivent en tant que migrants dans la même région. La loi-cadre a été conçue pour préserver les droits de ces personnes et le bien-être des communautés qui les ont vu partir et celles qui les accueillent.

« La loi-cadre sur les questions migratoires voit le jour dans le cadre d’un mandat des présidents des parlements membres de notre organisation », a déclaré Santiago Rivas, Secrétaire adjoint du FOPREL. « Elle est fondamentale pour nous car elle regroupe tous les traités internationaux que les pays membres du FOPREL ont ratifiés et met l’accent sur les droits fondamentaux des migrants. »

La loi-cadre a été signée par les Administrateurs des pouvoirs législatifs d’Amérique centrale, des Caraïbes et du Mexique au siège du Congrès des Etats Unis du Mexique et est devenue le premier instrument approuvé au niveau régional comme modèle pour développer des normes nationales de gouvernance des migrations.

« Au sein de la région, nous avons au moins quatre défis dans ce domaine : répondre aux causes de la migration irrégulière, créer les conditions du retour, créer des voies de migration régulière et lutter contre le discours xénophobe », a déclaré Marcelo Pisani, Directeur régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes. « Cette loi-cadre aidera les Etats participants à relever les défis et contribuera à harmoniser leurs cadres législatifs. »

Des organisations internationales comme le Centre d’études internationales Gilberto Bosques, le Sénat des Etats Unis du Mexique, l’UNICEF, le HCR, ONU Femmes, l’Organisation des Etats américains et des organisations de la société civile telles que Save the Children ont participé à la conception de cette loi-cadre, menée par le FOPREL et l’OIM.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Jorge Gallo, Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes, Tel. +506 7203 6536, email : jgallo@iom.int