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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Un documentaire raconte l’histoire d’un monument commémoratif créé par des femmes victimes de violences sexuelles pendant le conflit armé en Colombie
Bogota - L’OIM en Colombie a appuyé la production de Fragmentos, el documental (Fragments, le documentaire). Ce court-métrage raconte l’histoire de la création de l’œuvre commémorative Fragmentos, construite à l’aide de 37 tonnes d’armes restituées volontairement par les anciens FARC-EP, conformément à leurs engagements en vertu de l’accord de paix. L’œuvre a été réalisée par des femmes victimes de violences sexuelles.
Le documentaire ne raconte pas uniquement la collecte et la fonte des armes utilisées par ces guérilleros mais retrace également l’histoire des femmes victimes qui ont forgé les moules en métal pour le projet. « C’est une métaphore qui montre que le feu peut se transformer en autre chose », a déclaré Mayte Carrasco, journaliste espagnole et réalisatrice du documentaire.
Le « contre-monument » est le travail de l’artiste et activiste colombienne Doris Salcedo, qui a invité un groupe de femmes victimes de violences sexuelles dans le contexte du conflit armé à façonner les carreaux faits à partir de moules d’armes.
Pendant plusieurs jours, ce groupe de survivantes a élaboré le concept qui symboliserait la fin du pouvoir que ces armes ont eu sur elles. « Cette œuvre n’est pas monumentale et ne raconte aucune histoire grandiose. La beauté devait être éliminée de ce travail. Cela semblait immoral de donner de la beauté à ces armes, c’est pourquoi j’ai refusé d’en faire un monument. C’est un « contre-monument ». On ne peut pas glorifier la violence, on doit la critiquer », a expliqué Doris Salcedo.
« Les armes ne sont plus braquées sur nous, aujourd’hui nous les piétinons et nous piétinons la douleur. Pendant des jours, nous avons forgé ce métal pour marquer la fin symbolique de la relation de pouvoir qui nous était imposée par les armes », a commenté une femme du Réseau de femmes victimes et de professionnels, qui ont soutenu cette initiative.
La participation de survivantes de violences sexuelles à cette entreprise fait partie de la réparation symbolique, de la reconnaissance et de la non-répétition, qui sont nécessaires pour le processus de consolidation de la paix et de réconciliation qui a lieu en Colombie depuis la signature de l’Accord de paix.
Fragmentos, el documental est diffusé dans des festivals du film à travers le monde. Le 22 mars, il a été présenté à Malaga, en Espagne, et le 14 avril à Mecal, au Festival international du court métrage et de l’animation à Barcelone. Fin avril, il a été projeté au Festival international du documentaire de Busan en République de Corée et le 3 mai, au Salon international du livre à Bogota. Il faut espérer que ce documentaire continue d’être diffusé dans les festivals pour faire entendre les voix des femmes victimes de violences sexuelles.
A travers ce documentaire, l’OIM souhaite sensibiliser le monde sur les possibilités que créent les processus de paix, comme celui entrepris en Colombie, qui a mis fin à près de 50 années de conflit armé entre les FARC-EP et l’Etat. Le conflit a contribué au déplacement interne de plus de 7 millions de personnes - devant la Syrie et l’Iraq - d’après les chiffres officiels de l’Unité pour l’attention intégrée et la réparation aux victimes.
« Le cinéma documentaire est un outil pour raconter des histoires qui se sont produites ou se produisent, en intégrant au scénario des personnages qui existent ou ont existé, afin d’informer, de sensibiliser et de provoquer le débat », a déclaré Ana Durán, chef de mission de l’OIM en Colombie.
Et d’ajouter : « c’est le cas de Fragmentos, un documentaire qui génère une empathie particulière auprès du public en raison des questions qu’il soulève et du message de réconciliation, de pardon et de paix qu’il projette. C’est dans cet esprit que l’OIM soutient Fragmentos comme outil de pédagogie et de mobilisation sociale.
Le documentaire a été rendu possible grâce au soutien du Musée national de Colombie et de l’OIM, ainsi que de la contribution financière de l’Ambassade du Canada en Colombie.
Il est diffusé de manière permanente à l’espace Fragmentos pour l’art et la mémoire contemporaine à Bogota, un mémorial qui marque la fin du conflit armé avec les FARC-EP.
Visionnez ici la bande-annonce du documentaire : https://www.youtube.com/watch?v=-i9jpbludQY
Pour plus d’informations, veuillez contacter Emmanuel Fontalvo, email : efontalvo@iom.int, Karen Mora, Tel. +57 1 639 7777, email : kmora@iom.int