-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Un atelier à Nairobi vise à trouver des solutions pour faire face aux effets des changements climatiques
Kenya - Un atelier de renforcement de capacités de trois jours financé par l'union européenne (UE), destiné aux responsables politiques et aux acteurs œuvrant dans les domaines de la migration, de l'environnement et des changements climatiques, a débuté hier, 10 août, à Nairobi, en vue de trouver des solutions pour que les communautés vulnérables puissent faire face aux changements climatiques et environnementaux et qu'elles puissent s'adapter par le biais de la migration.
L'atelier, organisé par l'OIM en collaboration avec l'Autorité nationale de gestion de l'environnement, vise à répondre aux défis auxquels est confronté le Kenya, qui connaît des déplacements massifs depuis de nombreuses années, en raison de la fréquence et de l'intensité accrues des catastrophes naturelles et de la dégradation de l'environnement.
L'atelier précède la Conférence des parties de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques 21, qui aura lieu à Paris en décembre 2015. La convention abordera la question de l'intégration de la mobilité humaine dans l'Accord attendu à Paris.
Plus de 20 participants issus du milieu universitaire, du gouvernement et des organisations de la société civile devraient débattre de solutions pour intégrer les changements environnementaux dans les politiques migratoires aux niveaux national et régional. L'université de Bielfield, en Allemagne, est le partenaire du consortium du projet qui donne des conseils sur le Kenya et qui agit en tant qu’institution ressource clé pendant la formation.
Au Kenya, les pasteurs sont exposés à un risque élevé de déplacement à mesure que les ressources terrestres s'amenuisent et que l'agriculture pluviale devient insoutenable. Par ailleurs, l'urbanisation exerce une pression supplémentaire sur l'environnement et les ressources tandis que le taux d'urbanisation pour les cinq prochaines années devrait avoisiner les 4,15 pour cent.
Michael Pillinger, responsable du bureau de l'OIM au Kenya, a mis en évidence la sévérité et la fréquence accrues des inondations et des sécheresses ces dernières années, forçant de plus en plus de personnes à se réinstaller dans d'autres régions ou dans des zones urbaines.
« De 2004 à 2006, environ 3,5 millions de personnes ont été victimes de la sécheresse au Kenya. Le secteur agricole emploie 80 % de la population kenyane vivant dans les zones rurales », a-t-il déclaré.
Parmi les autres sujets qui seront débattus figurent l'intégration de la migration dans les politiques et les stratégies en lien avec l'environnement et le développement en vue d'une adaptation aux changements climatiques et de la réduction des risques de catastrophes, et l’encouragement du dialogue politique entre les responsables politiques et les acteurs dans les domaines de la migration, de l'environnement, des changements climatiques et de l'adaptation.
L'atelier devrait faire naître un plan d'action spécifique et viable visant à transformer les mouvements volontaires et forcés en une mobilité humaine bien gérée qui favorise la résilience des personnes et des communautés face aux changements environnementaux et climatiques.
L'atelier a lieu dans le cadre du projet « migration, environnement et changement climatique : données à l'usage des politiques (MECLEP) », financé par l'Union européenne et le fonds de développement de l'OIM. Le Kenya fait partie des six pays où le projet est actuellement testé, avec la République Dominicaine, Haïti, Maurice, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Vietnam.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Paul Gitonga, OIM Nairobi, Tel: +254715446142, Email: pgitonga@iom.int