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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Travailler ensemble pour promouvoir le dialogue sur la question du retour et de la réintégration
Cette semaine, l’OIM et l’ONG partenaire locale BELUN,
avec le soutien financier du Center for Internal Conflict
Resolution de l’Université de Columbia, sont à
l’origine du forum pour le dialogue intitulé «
Come and Share Your Thoughts Together » à destination
des déplacés internes et des communautés du
village d’Hera, situé à 20km de Dili.
Animé par les autorités ecclésiastiques et
des médiateurs expérimentés dans le domaine
des conflits de BELUN, ce forum a réuni les
représentants des sept camps gérés par
l’OIM à Hera, des six communautés
situées près d’Hera, et des
représentants officiels du Ministère du travail et de
la Réinsertion Communautaire, du Ministère de
l’Education et du Ministère de l’Administration
interne. Un représentant de l’UNPOL, la force
internationale de police, a également assisté au
forum pour connaître les besoins de la communauté en
matière de sécurité.
En se basant sur leur expérience en matière de
gestion des camps et d’évaluation des conflits au sein
des communautés, l’OIM et BELUN ont organisé ce
dialogue dans le cadre de leur soutien à la stratégie
gouvernementale en faveur du retour et de la
réintégration des populations
déplacées, appelée « Simu Malu ».
En collaboration avec les représentants des
communautés d’Hera et des camps de
déplacés, ce dialogue était centré sur
le lancement du processus de rétablissement des relations
communautaires et de la confiance au sein des populations
touchées par le conflit.
Depuis avril 2006, la crise politique au Timor-Leste a
poussé plus de 150 000 personnes vivant à Dili
à se réfugier dans des camps de fortune autour de la
capitale ou chez des proches dans les zones rurales. Si la
présence de troupes internationales et de la police a permis
de rétablir l’ordre et l’application des lois,
les violences sporadiques à l’encontre des camps de
déplacés et au sein des communautés continuent
de ralentir le retour des déplacés.
Les quatre derniers mois du conflit, les tensions sont
restées vives à Hera pour les déplacés
et les communautés. Les fréquentes violences de la
part des gangs et les menaces à la sécurité
ont prolongé le déplacement de près de 8 000
villageois, interrompant les activités quotidiennes et les
sources de revenu de toute une communauté.
En dépit des tensions entres les villageois, une large
consultation de l’OIM et de BELUN avec les
déplacés et les communautés qui les
accueillent a souligné la volonté, au sein des
communautés, d’organiser des réunions en vue de
faire le point sur la situation. Grâce à une
collaboration avec le gouvernement timorais, l’initiative de
l’OIM et de BELUN a permis aux femmes et aux hommes qui
représentent ces communautés de se servir de ce forum
pour formuler leurs préoccupations quant à leur
retour, et de soulever la question du soutien du gouvernement au
processus de retour et de réintégration avec des
représentants du gouvernement timorais.
Ce forum a eu des résultats positifs, puisque les
participants ont pu élaborer une liste d’étapes
en vue de futures discussions avec toutes les parties prenantes du
conflit. Cela inclut la tenue de discussions hebdomadaires avec les
représentants des communautés, les
déplacés et les représentants locaux du
gouvernement ; la coopération avec la police internationale
en vue des créer des mécanismes mieux adaptés
au maintien de la sécurité et permettant de reporter
les incidents, favorisant une collaboration continue avec le
gouvernement, l’OIM et d’autres organisations en vue de
soutenir l’éducation, l’agriculture, ainsi que
d’autres besoins identifiés au sein des
communautés.
« Le dialogue d’Hera est un bon point de
départ pour le processus de retour et de
réintégration à long terme. Nous devons
toutefois reconnaître que des communautés comme Hera
devront encore être soutenues par le gouvernement timorais et
par les agences internationales afin de maintenir la
régularité et la fréquence de ces dialogues en
vue de reconstruire les mécanismes de communication et de
rechercher des solutions durables à ce conflit »
affirme le chef de mission de l’OIM, Luiz Vieira.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Angela
Sherwood, OIM Dili, Tél. : +670 723 1576, Email :
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