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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Six mois après le typhon, les Philippines risquent de faire face à une nouvelle crise humanitaire
Philippines - le typhon Haiyan/Yolanda, plus forte tempête jamais enregistrée, a provoqué une vague de destructions aux proportions dévastatrices lorsqu’il s’est abattu au centre des Philippines en novembre dernier.
Bien que la situation humanitaire se soit stabilisée ces six derniers mois, l’OIM et la communauté humanitaire dans son ensemble mettent aujourd’hui en évidence les centaines de milliers de personnes qui demeurent vulnérables alors que la prochaine saison des ouragans approche et la restauration des abris et des moyens d’existence sont la priorité pour garantir le relèvement à long terme.
En plus de distribuer des articles d’aide non alimentaire et des kits de construction d’abris d’urgence lors de la première phase de l’opération, l’OIM a acheminé plus de 20 000 kits de réparation comprenant les outils et les matériaux nécessaires pour construire des logements durables. L’Organisation prévoit de doubler ce chiffre d’ici décembre 2014. Des formations sur la réduction des risques de catastrophe et sur les façons de reconstruire des logements sûrs ont été dispensées à près de 25 000 familles.
Toutefois, les chiffres indiquent que 380 000 familles ont toujours besoin d’aide d’urgence pour reconstruire des habitations solides et résistantes. En outre, une récente étude de l’OIM mené au Samar oriental, où le typhon s’est abattu en premier, a révélé qu’avec 90% de ses centres d’évacuation (écoles, églises, centres communautaires) détruits ou sérieusement endommagés, la zone reste mal préparée pour faire face à d’autres typhons.
Plus de 5 000 familles vivent toujours dans plus de 60 sites de déplacement (centres d’évacuation, villes-tentes, installations de fortune et abris de transition) à travers la région. L’OIM a déployé du personnel de gestion des camps dans ces sites et a dispensé des formations à plus de 2 500 membres du personnel des autorités locales et bénévoles de diverses organisations.
Les équipes médicales de l’OIM se rendent également régulièrement dans les sites de déplacement et ont examiné plus de 37 000 patients depuis le début de l’opération. Le risque d’épidémie de maladies est une préoccupation majeure, étant donné que de nombreux hôpitaux et centres médicaux restent endommagés.
La traite des personnes demeure une menace car bon nombre des déplacés ont quitté les zones touchées pour se rendre dans les centres urbains. L’OIM soutient les autorités locales et les groupes communautaires en proposant des formations visant à les sensibiliser à ces dangers et à leur permettre d’identifier les victimes de traite potentielles.
Pour s’assurer que les populations touchées aient accès à des informations fiables et qu’elles puissent avoir leur mot à dire sur la pertinence et l’efficacité des opérations d’urgence, l’OIM passe par les médias (radio, presse et autres médias créatifs) pour communiquer avec les communautés. Le besoin d’informations factuelles reste crucial dans la phase de relèvement.
« Alors que 40% de l’appel de financement reste sans réponse, l’OIM sollicite à nouveau l’attention afin de maintenir les progrès considérables déjà accomplis jusqu’ici. Des millions de personnes vivent encore dans la crainte d’évènements climatiques extrêmes et imprévisibles », a déclaré Marco Boasso, chef de mission de l’OIM aux Philippines.
Les antennes de l’OIM à travers la région touchée marqueront le cap des six mois le 8 mai prochain, par le biais d’un programme d’activités communautaires visant à faire participer davantage les populations touchées au processus de relèvement.
Le même jour, l’Organisation publiera un ouvrage et lancera un site internet à Tacloban, ville ayant connu le plus grand nombre de victimes. L’ouvrage intitulé Typhon Haiyan : portraits du relèvement explore les défis auxquels sont confrontés la région des Visayas au lendemain du typhon.
Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur : http://philippineresponse.iom.int/
Pour les interviews, veuillez contacter
Marco Boasso
IOM Philippines
Email: mboasso@iom.int
Tel. +63.917.8485306
ou
Joe Lowry
Bureau régional de l’OIM pour la région Asie-Pacifique à Bangkok
Email : jlowry@iom.int
Tél. +66 81 870 8081