Communiqué
Global

Selon une étude de l'OIM, les migrants égyptiens de retour de Libye nécessitent une aide pour démarrer leur nouvelle vie

Une étude de l'OIM sur le profil socioéconomique et
les besoins des migrants égyptiens qui sont rentrés
en raison de la crise en Libye révèle que la plupart
d'entre eux nécessitent une aide pour redémarrer
leurs vies en Egypte.

L'étude s'appuie sur un questionnaire distribué au
hasard à 1 283 travailleurs migrants égyptiens
pendant leur évacuation depuis la Tunisie et Misrata vers
l'Egypte et sur des débats de groupe organisés par
l'OIM dans le gouvernorat de Fayoum dans la Haute-Egypte,
d'où bon nombre des migrants étaient originaires et
où ils ont décidé de retourner. D'autres
données de cette étude ont également
été obtenues auprès du Ministère
égyptien de la main-d'œuvre et de
l'émigration.

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"/jahia/webdav/site/myjahiasite/shared/shared/mainsite/graphics/interface/icons_buttons/blue_link_box.gif"> "http://www.egypt.iom.int/publications.htm" target="_blank" title=
"">IOM survey on socio-economic profile and needs of Egyptian
migrants

L'étude confirme que la crise en Libye, qui a
provoqué le retour d'environ 200 000 travailleurs migrants
égyptiens, continue d'avoir un impact négatif sur les
familles et les communautés pauvres et vulnérables,
en particulier dans les zones d'insécurité
alimentaire chronique telles que le gouvernorat de Fayoum. La
plupart des personnes interrogées étaient des hommes
adultes semi-qualifiés qui ont expliqué qu'ils
aidaient leurs familles par le biais de rapatriements de fonds
désormais épuisés.

Aux questions sur leur avenir, 75% des personnes
interrogées ont répondu avoir l'intention de rester
en Egypte et de chercher du travail ou de créer leur
entreprise. Dans certains cas, la décision de rester en
Egypte était motivée par l'espoir d'un
développement socioéconomique pendant la transition
politique en Egypte. Dans d'autres cas, les migrants de retour ont
déclaré que le traumatisme et la souffrance qu'ils
ont vécus ou dont ils ont été témoins
alors qu'ils fuyaient la Libye, ont influencé leur
décision de rester en Egypte.

Malgré les différentes motivations, la
majorité de ceux qui ont préféré rester
en Egypte a déclaré avoir besoin d'aide pour
accéder aux services financiers et pour créer ou
redémarrer des entreprises. L'étude a conclu que les
personnes interrogées préféraient largement
une aide financière pour créer des entreprises
privées plutôt qu'une formation ou une
éducation supplémentaires en raison de leur besoin
immédiat de générer un revenu.

Avant la crise, la Libye était une source importante
d'emploi pour 1 à 1,5 million d'Egyptiens qui rapatriaient
environ 33 millions de dollars chaque année.

L'étude est disponible en ligne sur:  "paragraph-link-no-underline" href=
"http://www.egypt.iom.int/publications.htm" target="_blank" title=
"">http://www.egypt.iom.int/publications.htm
 

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