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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Réponse humanitaire de l’OIM : l’attaque militaire imminente contre la ville portuaire d’Al Hudaydah au Yémen met en danger de nombreuses vies
Yémen - Deux années de conflit ont provoqué la plus grande crise humanitaire du monde au Yémen. Une attaque imminente contre le port et la ville d’Al Hudaydah provoquera sans doute encore plus de décès, de déplacement et de souffrance pour le peuple yéménite. L’Organisme des Nations Unies chargé des migrations (OIM) et les partenaires humanitaires au Yémen sont de plus en plus inquiets du niveau d’aide et de protection nécessaire dans une crise humanitaire de plus en plus catastrophique.
L’Equipe de pays des Nations Unies chargée de l’action humanitaire appelle au soutien financier pour aider les quelque 18,8 millions de personnes dans le besoin, notamment les Yéménites et les migrants touchés par le conflit. Plus de la moitié d’entre eux nécessitent une aide humanitaire d’urgence, en particulier les femmes et les filles qui sont les plus vulnérables. Jusqu’à neuf millions de personnes vivent dans une insécurité alimentaire extrême. Le pays est au bord de la famine avec plus de huit millions d’habitants confrontés à d’importantes pénuries d’eau salubre et d’assainissement. Compte tenu de l’effondrement du système de santé et du dysfonctionnement de plus de la moitié des structures de santé, 8,8 millions de personnes ont grand besoin d’un accès aux soins de santé. Lors de la dernière réunion de haut-niveau d’annonce de contributions pour le Yémen, les gouvernements ont engagé 1,1 milliard de dollars pour financer la réponse humanitaire sur les deux milliards demandés pour 2017.
L’aggravation de la situation humanitaire à travers le pays, en plus des affrontements au sol et des bombardements aériens incessants, provoque des difficultés majeures d’accès aux plus vulnérables parmi les deux millions de déplacés et à leurs communautés d’accueil. Les difficultés d’accès accentuent les problèmes dans un pays où les salaires ne sont plus payés depuis plus de huit mois, où les importations sont limitées et où les infrastructures se sont totalement effondrées.
« Ce sont au minimum 400 000 personnes qui fuiront la ville vers l’est, dès qu’Al Hudaydah sera attaquée », a déclaré Mohammed Abdiker, Directeur des opérations d’urgence de l’OIM. « Cela s’ajoute à la situation déjà désespérée de plus de deux millions de déplacés et de leurs communautés d’accueil touchées par le conflit. Même sans cette attaque imminente contre Al Hudaydah, la réponse humanitaire au Yémen est extrêmement limitée par les difficultés d’accès, le manque de soutien financier et l’ampleur des besoins », a-t-il déclaré.
Le gouvernorat de Sana’a, où se trouve la capitale, accueille déjà 270 000 déplacés. Les familles et les communautés y ont un accès limité à l’eau, à la nourriture, aux articles de base et aux soins de santé. Les abris deviennent également un problème pendant la saison des pluies. Une nouvelle épidémie de choléra a été identifiée dans la ville et à travers tout le pays. L’afflux de déplacés en provenance d’Al Hudaydah ne fera qu’aggraver la situation, exerçant une pression supplémentaire sur la réponse humanitaire déjà sous-financée. Il rendra encore plus difficile l’évacuation des migrants vulnérables par l’OIM via le Port d’Al Hudaydah.
« L’action humanitaires ne peut, à elle seule, apporter la paix que tous les habitants du Yémen méritent. L’OIM encourage le dialogue et les négociations de paix plutôt que l’utilisation de la force militaire, qui met en grand danger la vie des Yéménites et des humanitaires. Plus de dix humanitaires ont été tués alors qu’ils venaient en aide aux blessés », a déclaré M. Abdiker.
« Si toutes les parties au conflit ne se mettent pas autour de la table des négociations pour prévenir l’escalade militaire et en finir avec la violence, les travailleurs humanitaires ne pourront pas continuer à répondre aux besoins croissants et à aider les personnes les plus touchées par le conflit. Une attaque contre la ville d’Al Hudaydah contraindra toutes les organisations humanitaires à établir des priorités dans un pays où chaque personne devrait en être une », a-t-il ajouté.
L’OIM est prête à répondre à l’afflux potentiel de la population déplacée d’Al Hudaydah vers l’est. Cependant, compte tenu des rares ressources qu’elle a reçues jusqu’ici pour aider les deux millions de personnes déjà déplacées et les centaines de milliers de migrants bloqués, l’OIM craint qu’aucun plan d’urgence ne permette de répondre pleinement à l’ampleur des besoins provoqués par l’escalade et la poursuite des affrontements. Un soutien financier et un accès humanitaire accru sont indispensables.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Laurent de Boeck, Tel : +967 736 777 915, Email: ldeboeck@iom.int