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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Renforcer les capacités pour mieux gérer la migration de travail
Un projet de l’OIM a été lancé
aujourd’hui pour mieux gérer la migration de travail.
Il devrait permettre au gouvernement haïtien de renforcer ses
capacités pour soutenir les Haïtiens qui
émigrent dans les pays voisins pour travailler.
Ce projet apportera une aide technique au gouvernement
pour l’aider à négocier des accords sur la
migration de travail avec les pays voisins, qui accueillent un
grand nombre de migrants haïtiens.
L’OIM travaillera avec les ministères
concernés et les acteurs non-gouvernementaux en mettant
à leur disposition ses compétences juridiques et de
gestion de la migration pour aider le gouvernement à
élaborer une stratégie de gestion de la migration de
travail cohérente.
Une fois établi, ce projet formulera des recommandations
qui permettront au gouvernement de créer un cadre
institutionnel pour la migration de travail à partir
d’Haïti. Il s’agit d’instaurer des
conditions d’engagement des migrants, de mieux les
préparer à leur expatriation, de les aider dans
les pays de destination et à leur retour au pays.
Comme dans toute la région des Caraïbes, les
Haïtiens sont poussés par le chômage et le
sous-emploi à rechercher un emploi à
l’étranger. Ces derniers temps, la tendance
s’est accentuée, dû à
l’instabilité politique et aux dégradations
écologiques.
Cependant, le manque de cadre institutionnel et juridique pour
la migration de travail explique l’intensification des flux
de migration irrégulière dans la région
(principalement vers la République dominicaine et les
Bahamas).
En Haïti, les chiffres précis manquent mais certains
estiment le nombre d’Haïtiens présents en
République dominicaine à 500 000 et ce chiffre exclut
les Dominicains d’origine haïtienne.
Dans le cas des Bahamas, la proximité d’Haïti
et une économie forte en ont fait la destination
préférée des migrants haïtiens. Selon une
étude récente menée par l’OIM et
l’Université des Bahamas, le nombre
d’Haïtiens vivant aux Bahamas s’échelonne
entre 30 000 et 60 000.
On estime qu’entre 1957 et 1982, un million
d’Haïtiens ont quitté leur pays. Dans les
années 50 et 60, la plupart de ces migrants étaient
des opposants au gouvernement de François Duvalier (au
pouvoir de 1957 à 1971) et étaient issus de la
bourgeoisie et de l’aristocratie. Mais à partir des
années 70, de plus en plus d’Haïtiens issus des
milieux ruraux et ouvriers ont quitté le pays, souvent de
manière irrégulière, à la recherche de
meilleures conditions économiques.
Cependant, d’après Maureen Achieng, chef de mission
pour l’OIM à Haïti, « l’absence de
cadre juridique n’a fait qu’empirer les conditions de
vie des migrants haïtiens partis à la recherche
d’un travail ».
Les remises de fonds envoyées par les migrants haïtiens
-dont la somme atteint environ 100 millions de dollars
américains par an- sont le principal revenu de milliers de
familles pauvres et elles représentent une injection de
capital considérable pour l’économique
haïtienne.
Maureen Achieng affirme : « C’est l’une des
principales raisons pour lesquelles le gouvernement
d’Haïti s’est engagé à
négocier des accords avec les pays d’accueil de la
région ».
Ce projet est financé par le Fonds 1035 de l’OIM.
Ce fonds permet de financer des projets pour une meilleure gestion
de la migration dans les Etats membres de l’OIM en
développement et avec des économies en transition.
Depuis ses débuts en 2001, le Fonds 1035 a financé
plus de 120 projets dans plusieurs domaine d’activité
l’OIM, et il est venu en aide à plus de 80
états membres.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Carol Joseph
OIM Port au Prince
Téléphone: 509/244.12.47/245 5153
Courrier électronique :
href="mailto:cjoseph@iom.int" target="_blank" title=
"">cjoseph@iom.int
Maureen Achieng
OIM Port au Prince
Téléphone: 509/244.12.47/245 5153
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