-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Rapports de l’OIM : Une intégration rapide est cruciale pour lutter contre les disparités entre les Vénézuéliens et les Haïtiens
Genève – À l’aube de la Conférence internationale de solidarité avec les réfugiés et les migrants vénézuéliens, qui sera organisée conjointement par l'Union européenne (UE) et le Canada le 17 mars, de nouveaux rapports de l'OIM sur l'intégration des Vénézuéliens à travers l'Amérique latine et les Caraïbes prouvent que le manque de soutien à l'intégration rapide entraîne des disparités socioéconomiques durables parmi les groupes de migrants, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur plusieurs générations.
Les bureaux de l'OIM au Pérou, en République dominicaine et au Brésil ont utilisé un outil d'enquête appelé Indice d’intégration des immigrants, qui fait partie d'une boîte à outils de mesure de l'intégration de l'OIM, pour se faire une idée de leur niveau d'intégration. Cet outil mesure les connaissances, les ressources et les capacités des migrants dans six dimensions clés de l'intégration : psychologique, géographique, économique, sociale, linguistique et politique. Au total, plus de 10 000 entretiens ont été menés.
Si les niveaux d'intégration de tous les groupes de migrants tendent à augmenter avec la durée du séjour, les femmes migrantes affichent des scores d'intégration toujours inférieurs à ceux des hommes dans les trois pays, indépendamment de la durée du séjour, du revenu, du niveau d’éducation et de la situation professionnelle. De même, l'étude brésilienne a révélé des disparités importantes dans les résultats d'intégration entre les migrants haïtiens et vénézuéliens, les premiers obtenant des scores toujours inférieurs dans tous les domaines, indépendamment de la durée du séjour, du genre, du revenu, de l'éducation et d'autres variables.
L'étude péruvienne montre que la possession d'un permis de séjour en règle permet aux Vénézuéliens d'obtenir de meilleurs résultats en matière d'intégration. Ceux qui ont un statut migratoire régulier ont tendance à avoir une capacité d'intégration et des connaissances plus élevées que ceux qui sont en situation irrégulière. Cependant, l'appartenance sociale et l'intention de rester sont similaires entre les deux groupes.
Les études dans ces pays révèlent que les mesures d'intégration rapide doivent être adaptées aux besoins des groupes vulnérables et suggèrent une série de stratégies et de programmes qui pourraient inclure, entre autres, la régularisation, la reconnaissance des compétences et des qualifications, le développement des compétences, les opportunités génératrices de revenus, et les programmes qui traitent de la santé mentale, du bien-être psychosocial et de la cohésion sociale. Ces conclusions arrivent à point nommé à l’aube de la Conférence internationale de solidarité avec les réfugiés et les migrants vénézuéliens, qui examinera les progrès accomplis dans la réponse à la crise au Venezuela et mobilisera un soutien supplémentaire.
« L'application d'une approche multidimensionnelle pour mesurer l'intégration permet de mieux comprendre la nature intersectionnelle des différentes formes d'inclusion et d'exclusion et leur évolution dans le temps », déclare Monica Goracci, Directrice de l'appui aux programmes et de la gestion des migrations. « Les résultats de ces études sont essentiels pour concevoir des interventions plus efficaces en matière d'intégration ».
Cette nouvelle approche de la mesure de l'intégration des migrants diffère des études précédentes car elle prend en compte non seulement les aspects pratiques tels que l'accès aux services et à l’emploi, mais aussi les aspects sociaux et relationnels. Un guide pratique sur l'utilisation de cette nouvelle approche sera bientôt disponible.
Pour un examen plus détaillé des résultats, vous trouverez ci-dessous les rapports nationaux dans leur intégralité ainsi qu'une note d'accompagnement pour la boîte à outils de mesure à venir :
Cet exercice a été réalisé dans le cadre de l'initiative DISC en partenariat avec le Laboratoire des politiques d'immigration de l'ETH Zurich et financé par le Fonds de l’OIM pour le développement et l'Interface science-politique de Genève.
***
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Ace Dela Cruz, coordonnateur mondial du projet sur l'intégration et la cohésion sociale, OIM, acedelacruz@iom.int
Jobst Koehler, spécialiste de l'intégration et de la formation, OIM, jkoehler@iom.int
Pour les demandes de renseignements des médias :
Diego Pérez Damasco, Chargé de communication pour l'Asie et les Amériques, OIM, diperez@iom.int, +41 79 582 72 35