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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Rapport de l'OIM : le phénomène de traite règne dans le secteur thaï de la pêche
D'après un rapport de l'OIM publié cette semaine, la
traite est très répandue dans le secteur
multimilliardaire de la pêche en Thaïlande, fournisseur
international majeur de fruits de mer et plus gros exportateur
mondial de crevettes et de thon en boîte.
Le rapport intitulé « Traite des pêcheurs en
Thaïlande », qui a été mandaté
grâce au financement du Bureau de contrôle et de lutte
contre la traite des personnes du Département d'Etat
américain, et rédigé par Philip Robertson,
montre du doigt les processus de recrutement informel et les
règlements laxistes qui ont conduit à l'exploitation
de milliers de travailleurs migrants dans le secteur durant ces
vingt dernières années.
D'après le rapport, soumis par le Comité national
thaïlandais sur la prévention et la suppression de la
traite, présidé par Sanan Kachornprasart, Premier
ministre adjoint, et qui inclut plusieurs ministères du
gouvernement, la traite de la main-d’uvre migrante
à bord des bateaux de pêche thaïlandais a
effectivement débuté dans les années 90.
A la suite d'un typhon meurtrier en 1989, les pêcheurs
thaïs de la région nord du pays ont massivement
abandonné le secteur, laissant les propriétaires de
bateaux restants en besoin de main-d'uvre. Des migrants
birmans, cambodgiens et laotiens ont commencé à
être recrutés et des travailleurs migrants et
médiateurs thaïlandais sont intervenus pour faciliter
le processus.
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target="_blank" title="">Trafficking of Fishermen in
Thailand
Dès lors, de jeunes migrants en recherche
désespérée de travail ont été
fréquemment dupés par certaines promesses
d’emplois bien payés à bord de bateaux, mais
ont été en fait vendus aux propriétaires des
bateaux. Ils devaient ensuite travailler pour rembourser le passeur
et le propriétaire du bateau avant de recevoir un
salaire.
En fonction du montant payé, un pêcheur victime de
traite pouvait travailler entre un et huit mois avant de gagner un
salaire.
Selon le rapport, dans certains cas, en fonction du capitaine ou
du propriétaire du bateau, les pêcheurs victimes de
traite travaillent sans paie pendant des années sur des
bateaux approvisionnés par des navires et qui retournent
rarement au port.
Les conditions de travail sont très difficiles. Les
pêcheurs doivent accomplir entre 18 et 20 heures de travail
manuel par jour, sept jours par semaine. Dormir et manger n'est
possible que lorsque les filets sont dans l’eau et que les
poissons pêchés ont été
triés.
Ils vivent dans des retranchements surpeuplés, font face
à la pénurie d'eau potable et doivent travailler
même lorsqu'ils sont fatigués ou malades, risquant
ainsi d'être blessés ou de blesser les autres. Les
pêcheurs qui ne satisfont pas les exigences du capitaine sont
parfois battus ou subissent d’autres formes de maltraitance
physique, de privation de soins médicaux et dans les pires
cas, sont mutilés ou tués, d'après le
rapport.
Seul un petit pourcentage de travailleurs étrangers sur
des bateaux de pêche dispose de documents et de permis de
travail, et presque aucun des travailleurs n'a de contrat de
travail rédigé. Sur le continent, en Thaïlande,
l'utilisation de « cartes d'identité »
informelles qui offrent une protection contre les arrestations par
la police locale est très répandue, mais elles n'ont
aucune valeur juridique, ni dans la législation du travail,
ni dans celle de l'immigration. Cela signifie que les victimes
risquent l'arrestation et l'expulsion si elles tentent de fuir.
En mer, à bord des bateaux thaïs qui quittent les
eaux, les capitaines détiennent souvent des permis maritimes
avec la photo (mais sans le vrai nom ou les informations
biographiques) de chaque pêcheur, mais ne les donnent
généralement pas à l'équipage pendant
leur arrêt dans un port étranger, diminuant ainsi
encore plus toute protection juridique assurée par ces
documents, à l'étranger.
Les bateaux de pêche thaïs exercent dans les eaux
territoriales de dizaines de pays, en particulier de la Birmanie
(Myanmar), du Cambodge, d'Inde, d'Indonésie, de Malaisie et
du Vietnam, et naviguent jusqu'en Somalie et d'autres
régions de la côte d'Afrique de l'Est.
Le rapport vise à fournir une meilleure
compréhension des conditions de recrutement, de vie et de
travail des pêcheurs et de l'ampleur de leur exploitation et
maltraitance dans le secteur piscicole thaï.
Il permet de réexaminer le cadre législatif et
réglementaire qui régit le secteur de la pêche
et le recrutement des pêcheurs et sa mise en uvre,
mettant ainsi en évidence certaines lacunes qui permettent
aux trafiquants d'opérer dans le secteur et qui conduisent
à des conditions d’exploitation. Il étudie par
ailleurs les services de protection et de soutien accessibles par
les victimes de traite.
Pour télécharger un exemplaire pdf du rapport,
veuillez vous rendre sur:
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Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Chris Lom
Bureau régional de l'OIM en Asie du Est, à
Bankgok.
Tel: +66.819275215
E-mail:
"mailto:clom@iom.int">clom@iom.int