-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Près de 11 000 migrants ont bénéficié d’une aide au retour volontaire depuis la Libye
Libye - Avec le retour volontaire de 214 ressortissants nigérians détenus en Libye cette semaine, l’OIM a désormais rapatrié près de 11 000 migrants de Libye vers leurs pays d’origine depuis le renversement du régime Kadhafi en 2011.
Parmi eux figuraient 174 hommes et 67 femmes, dont plusieurs adolescents. Ce nombre porte à 581 le nombre total de Nigérians rapatriés de Libye en 2016. Depuis le début de la crise libyenne en 2011, quelque 1 624 Nigérians sont rentrés chez eux de Libye avec l’aide de l’OIM.
En comparaison, quelque 3 000 migrants sont rentrés de Libye au Niger, un pays qui partage une frontière terrestre avec la Libye. Les vols de l’OIM ont aussi permis de rapatrier des migrants depuis la Libye vers le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Guinée-Conakry, le Ghana, le Soudan et la Gambie.
« Le programme de rapatriement humanitaire garantit un retour dans des conditions humaines, dignes et sûres des migrants dans leurs pays d’origine », a déclaré Othman Belbeisi, chef de mission de l’OIM en Libye. « Il s’agit du troisième vol de retour vers le Nigéria depuis début 2016. Notre bureau au Nigéria fournit une aide à la réintégration aux rapatriés les plus vulnérables », a t-il ajouté.
Emmanuela, mère d’un garçon de 3 ans, a raconté à l’OIM qu’elle travaillait en Libye en tant que femme de ménage, pendant que son mari s’occupait de leur fils au Nigéria. Elle a été confrontée à la détérioration de l’économie et à l’instabilité politique en Libye.
« Je travaillais pour très peu d’argent et parfois, je ne recevais rien. Il m’était difficile d’économiser à cause du manque de revenu et des prix élevés. Je n’avais pas d’argent pour rentrer chez moi jusqu’à ce qu’une église nigériane me mette en contact avec l’OIM. Maintenant, je pourrai être avec mon fils quand il commencera l’école.)
Alhaji, 22 ans, a vécu une expérience encore pire. « Je suis arrivé ici en 2011 pour travailler et peut-être un jour gagner suffisamment pour partir en Europe. Je travaillais comme barbier lorsque j’ai été approché par un groupe d’homme qui voulait mon téléphone et tout ce que j’avais sur moi. Ils ont fini par me tirer dessus et m’ont laissé là jusqu’à ce qu’un habitant du quartier m’amène dans une clinique. » Les médecins ont dû lui retirer un testicule et il doit désormais utiliser un tube en silicone pour uriner.
Ellsa, 20 ans, avait presque réussi à traverser la Méditerranée mais le bateau à bord duquel elle voyageait a été intercepté par les garde-côtes libyens. « J’ai payé 400 000 nairas nigérians (1 000 USD) au Nigéria pour me rendre en Italie mais je ne veux plus jamais repartir. Je n’aurais jamais pensé que la Libye pouvait être pire que le Nigéria. Je suis contente de rentrer », a t-elle confié.
Les Nigérians font partie des principales nationalités secourues d’embarcations pneumatiques et d’autres petits bateaux dans le canal de Sicile par des navires italiens et autres. D’après l’OIM à Rome, entre le 1er janvier 2015 et la fin juillet 2016, au moins 40 824 Nigérians sont arrivés en Italie après avoir été secourus en mer. Presque tous sont partis de Libye.
Suliman Alabi, assistant consulaire auprès de l’Ambassade du Nigéria à Tripoli, explique que sans les vols charters de l’OIM, de nombreux migrants seraient toujours bloqués dans des centres de détention. Il estime à 6 000 le nombre de ressortissants nigérians sans papiers qui se trouveraient toujours dans des centres de détention ou vivant dans des villes libyennes. « Même si bon nombre partent, beaucoup continuent d’arriver », fait-il remarquer.
Avant d’embarquer à bord du vol affrété par l’OIM pour rentrer chez eux mardi, chaque migrant a reçu un kit d’hygiène, des sous-vêtements, un maillot, un survêtement et des chaussures. Une patrouille mobile de la Direction libyenne de lutte contre la migration illégale (DCIM) a escorté les bus jusqu’à l’aéroport de Mitiga.
A leur arrivée à l’aéroport international Murtala Muhammed (MMIA), les rapatriés ont été accueillis par le personnel de l’OIM au Nigéria. Ils ont reçu une aide post-arrivée et des allocations en espèces pour faciliter leur transport suivant. Ils migrants les plus vulnérables (18% du groupe) recevront une aide à la réintégration de la part de l’OIM au Nigéria pendant les six prochains mois.
Le coût du vol a été couvert par trois projets de l’OIM financés par le Secrétariat suisse de la migration, par le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence et par le Royaume des Pays-Bas.
L’OIM a programmé deux autres vols charters qui quitteront la Libye début septembre : l’un vers le Niger et l’autre vers le Burkina Faso.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Libye, Othman Belbeisi, Tel +216 29 600389,
Email: obelbeisi@iom.int ou Ashraf Hassan, ashassan@iom.int. Ou Ikechukwu Hillarion Attah, OIM Abuja, Tel: +234 8036452973, Email: iattah@iom.int.