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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Plus de 600 000 Syriens déplacés sont rentrés chez eux dans les sept premiers mois de 2017
Genève – Entre janvier et juillet 2017, 602 759 Syriens déplacés sont rentrés chez eux d’après les informations de l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, et de ses partenaires sur le terrain. Les informations rapportées indiquent que la grande majorité des personnes de retour (84 pourcent) étaient déplacées à l’intérieur de la Syrie. Les déplacés restants sont rentrés de Turquie (16 pourcent), suivie du Liban, de la Jordanie et de l’Iraq. Les réfugiés de retour de Turquie et de Jordanie seraient rentrés principalement dans les gouvernorats d’Alep et d’Al-Hasaka.
Environ 27 pourcent des déplacés de retour ont déclaré l’avoir fait pour protéger leurs biens ou leurs propriétés et 25 pourcent ont mentionné l’amélioration de la situation économique dans leur lieu d’origine. Les déplacés ont aussi donné à l’OIM et ses partenaires comme motif de retour l’aggravation de la situation économique là où ils avaient trouvé refuge (14 pourcent), les problèmes socioculturels comme les liens tribaux, les appartenances politiques ou tout obstacle empêchant leur intégration dans leur lieu de déplacement (11 pourcent) et l’amélioration de la situation en matière de sécurité dans leur lieu de retour (11 pourcent).
La moitié des retours en 2016 ont eu lieu dans le gouvernorat d’Alep. Le rapport montre que des tendances similaires ont été observées en 2017. Ainsi, environ 67 pourcent des déplacés de retour sont rentrés dans les gouvernorats d’Alep (405 420 personnes), 27 620 à Idlib, 45 300 à Hama, 21 346 à Ar-Raqqa, 21 346 à Rif Dimashq et 27 861 vers d’autres gouvernorats.
A l’intérieur des gouvernorats mentionnés, la ville d’Alep a accueilli la majorité des déplacés de retour, suivie du sous-district d’Al Bab dans le gouvernorat d’Alep, du sous-district d’Hama dans le gouvernorat d’Hama, du sous-district de Menbji au nord-est du gouvernorat d’Alep et du sous-district d’Al-Khafsa également dans le gouvernorat d’Alep.
D’après les informations recueillies, presque tous (97 pourcent) sont retournés dans leur propre maison, 1,8 pourcent vivent dans des familles d’accueil, 1,4 pourcent dans des habitations abandonnées, 0,14 pourcent dans des installations de fortune et 0,03 pourcent dans des logements en location.
Les taux d’accès des déplacés de retour à la nourriture et aux articles ménagers sont de 83 pourcent et 80 pourcent respectivement. L’accès à l’eau (41 pourcent) et aux services de santé (39 pourcent) atteint un niveau dangereusement bas car les infrastructures du pays ont été très endommagées par le conflit.
Selon le rapport, un nombre croissant de Syriens déplacés dans le pays seraient rentrés chez eux. Le nombre total de retours identifiés pour tout 2016 à la fin juillet cette année avoisinait les 685 662. Toutefois, parmi ces déplacés de retour, environ 20 752 et 21 045 ont été à nouveau déplacés en 2016 et 2017 respectivement. Ainsi, environ 10 pourcent de ceux qui étaient rentrés chez eux se sont retrouvés à nouveau déplacés à l’intérieur du pays.
Même si les tendances de retour sont en hausse, la Syrie continue d’être le théâtre de nombreux déplacements. Entre janvier et juillet 2017, environ 808 661 personnes étaient déplacées, dont bon nombre pour la deuxième ou troisième fois, et plus de 6 millions au total restent actuellement déplacées à l’intérieur du pays.
Les retours de déplacés internes sont principalement spontanés mais pas forcément volontaires, sûrs ou durables. Ils ne peuvent donc pas, pour le moment, être pris en compte dans un cadre de solutions durables. Pour en savoir plus : https://www.iom.int/progressive-resolution-displacement-situations.
Ces données ont été recueillies par les partenaires de mise en œuvre de l’OIM qui utilisent tout un ensemble d’outils et de méthodes pour identifier, évaluer et contrôler les différentes catégories de population à travers la Syrie, s’agissant de leurs besoins et des dynamiques de mobilité au niveau communautaire.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Olivia Headon, siège de l’OIM, Tel : +41 22 717 9435, Email : oheadon@iom.int