Communiqué
Global

Permanence téléphonique pour les survivants du séisme

La distribution d’aide humanitaire dans la région du
Pakistan frappée par le séisme a été
ralentie par de fortes précipitations et des chutes de
neige. Ainsi, depuis le 15 janvier, les hélicoptères
sont cloués au sol et cela accentue la misère dans
laquelle se trouvent les survivants.

Afin de leur venir en aide, l’OIM a engagé 100
volontaires pour étoffer les équipes
d’intervention rapide à Muzaffarabad et
répondre aux appels d’urgence.

Des annonces sont diffusées 24 heures sur 24 sur les
radios Power99 et Azad Kashmir. A Muzaffarabad, dans la seule
journée de dimanche, l’OIM a reçu plus de 250
appels d’urgence. Les dix équipes présentes sur
le terrain ont redressé des tentes affaissées, fourni
700 bâches pour recouvrir certaines autres et remplacé
les couvertures trempées. D’autres organisations
humanitaires pensent également à mettre sur pied des
équipes d’intervention rapide dans d’autres
centres névralgiques de la zone frappée par le
séisme.

L’OIM est aussi venue en aide à cinq équipes
du service des eaux de Muzaffarabad, en leur fournissant 500
bâches, des générateurs, des pompes, des
moteurs et des tuyaux pour évacuer l’eau des endroits
où de nouveaux camps sont installés.

Aujourd’hui, l’OIM distribuera 2 000 kits
d’hiver, fournis par le Département britannique pour
le développement international (DFID), à
Muzaffarabad, en complément des 400 kits de
réparation, 450 couvertures et 600 jerricanes
distribués ces deux derniers jours dans les
municipalités de Merasaru, de Gohri et de Machiara. Ces kits
d’hiver contiennent des couvertures, des bâches en
plastique et de la corde pour améliorer la protection des
personnes vivant dans des tentes qui ne sont pas correctement
isolées.

Grâce au Conseil de coordination de Kala Dhaka, mis sur
pied par l’OIM -- et grâce aux données
collectées par le gouvernement pakistanais, 170 000
personnes de la région tribale administrée par le
gouvernement fédéral de Kala Dhaka commencent
à recevoir des équipements pour les abris.

A Kala Dhaka, en partenariat avec l’ONG Aid International,
l’OIM a fourni 15 000 couvertures, 1 000 kits de
réparation, 7 600 tôles ondulées
galvanisées et 2 800 kits pour enfants contenant des
chapeaux, des manteaux, des moufles et des écharpes.

Toujours à Kala Dhaka, au cours des deux prochaines
semaines, l’OIM coordonnera la distribution d’une
grosse livraison d’aide humanitaire fournie par
l’UNICEF: 242 000 couvertures, 170 000 kits pour enfants et 9
000 couettes.

En outre, malgré le mauvais temps et les glissements de
terrain, un convoi de 9 poids lourds transportant des tôles
ondulées galvanisées et d’autres
matériaux est arrivé jusqu’à Bana, dans
la vallée d’Allai, où les habitants ont encore
besoin d’aide pour les abris.

Dans la région de Batagram, une ONG locale, Sangi,
distribue aujourd’hui 1 800 autres kits de réparation,
180 sacs de couchage, 350 couvertures et 2 000 vestes d’hiver
fournis par le bureau de l’OIM à Shamlai.

Les conditions météorologiques se
détériorent et aggravent le traumatisme des
survivants du séisme. Pour mettre en place un soutien
psychologique, l’OIM et le Ministère de la
santé du Pakistan ont organisé un atelier de deux
jours pour les travailleurs psychosociaux au camp H-11, près
d’Islamabad. Le psychiatre William H. McGhee, de
l’Université Loma Linda, en Californie et le
professeur Rizman Taj, qui travaille pour le Ministère de la
santé, ont formé 40 responsables OIM pour la
santé mentale, travailleurs sociaux, professeurs et docteurs
qui viennent en aide aux victimes du séisme.

Sur le terrain, des équipes de l’OIM pour la
santé mentale travaillent à Dheerkot, dans la
région de Bagh, au camp de Maira à Batagram, et au
camp H-11 à Islamabad. Sur les 4 186 personnes qui ont
été examinées, 617, soit 14,7%, ont
été diagnostiquées comme des patients en
difficulté. Les femmes et les enfants sont les plus
touchés par la dépression et
l’anxiété et l’OIM souhaite leur apporter
de l’aide et des traitements.

Pour certains survivants, les vacances de l’Aïd ont
été particulièrement difficiles.

Falik Niaz, psychologue de l’OIM à Batagram,
déclare: «Les vacances sont difficiles après
une catastrophe. J’ai vu beaucoup de gens pleurer à
l’hôpital pendant l’Aïd, un mois
après le séisme. Ces vacances ont été
un peu mieux vécues, mais il est courant qu’il y ait
des dépressions lors des rassemblements familiaux où
il manque beaucoup de membres de la famille.»

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Saleem Rehmat

OIM Islamabad

Téléphone :+ 92 300 856 0341

Courrier électronique :
href="mailto:srehmat@iom.int" target="_blank" title=
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