Deux missions d’évaluation menées par
l’OIM auprès des déplacés internes ont
commencé dans le nord et nord-est de l’Ouganda, pour
mieux cerner les besoins de ces communautés.

Depuis 20 ans, le nord du pays est déchiré par un
conflit armé qui oppose les forces gouvernementales à
la Lords Resistance Army (Armée du Résistance du
Seigneur). Ce conflit a déplacé plus d’1,7
million de personnes qui vivent dans des camps surpeuplés et
mal équipés, où ils sont confrontés
à la violence et aux abus.

L’une des évaluations aura lieu à Masindi,
une région du nord de l’Ouganda qui, depuis 10 ans,
accueille des personnes déplacées qui viennent des
régions d’Acholi et de Teso, fortement touchées
par le conflit armé. Cependant, l’absence de collecte
systématique des données ne permet pas de dresser un
tableau exact de la situation dans la région de Masindi.

Cette mission d’évaluation est financée par
le HCR et bénéficie du soutien du gouvernement
ougandais et d’autres partenaires. Elle devrait permettre
d’obtenir des informations sur les populations
déplacées au nord et au nord-est du pays. De plus,
elle permettra d’évaluer le nombre de personnes
souhaitant retourner dans leur région d’origine, et
d’évaluer les besoins pour leur retour, leur
réinstallation et leur réintégration dans les
zones d’origine. Les informations ainsi obtenues seront
utilisées par le gouvernement et par les différentes
organisations humanitaires concernées pour mieux planifier
d’éventuels retours.

De même, l’OIM mène une campagne
d’évaluation des personnes déplacées
internes dans la région de Teso Lango, au nord-est de
l’Ouganda. Dans cette région, les conditions de
sécurité se sont légèrement
améliorées à la fin de l’année
2005, ce qui a conduit certains déplacés à
rentrer spontanément dans leur communauté
d’origine et d’autres à s’installer dans
les camps de la région.

Cette campagne est financée par le gouvernement
suédois et l’UNICEF et elle permettra
d’évaluer le nombre de déplacés internes
qui sont restés dans la région et le nombre de ceux
qui sont rentrés chez eux. Elle permettra de renforcer les
programmes de retour et de réintégration volontaires
mis en place par le gouvernement et d’autres acteurs
humanitaires.

Les informations obtenues permettront également
d’améliorer la situation des personnes
déplacées, d’identifier les principales
concentrations de personnes déplacées et les
régions où l’on observe des retours
volontaires.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Kamel Irani

Chef de mission pour le bureau de l’OIM de Kampala

Téléphone: + 256 41 346 720

Courrier électronique:
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