-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Nouvelle étude sur la traite des personnes victimes de travail forcé dans l'exploitation minière et forestière
Une nouvelle étude menée par l'OIM et
l'Université Catholique du Pérou a apporté des
éclaircissements sur la traite des personnes victimes de
travail forcé dans l'exploitation minière et
forestière illégale dans la région de Madre de
Dios.
Le Pérou est un pays d'origine, de transit et de
destination pour la traite des personnes où prédomine
la traite interne des femmes pour l'exploitation sexuelle.
Cependant, les enfants et les hommes sont souvent forcés
à travailler dans l'industrie minière,
forestière ou agricole.
La région de Madre de Dios au sud-st du Pérou,
à la frontière avec le Brésil et la Bolivie,
est une région faiblement peuplée et isolée,
dotée d'innombrables ressources naturelles, dont le bois et
l'or. Durant ces cinq dernières années, la
région a accueilli plus de 20 000 migrants internes, portant
les chercheurs à croire que les offres d'emploi attrayantes
font tomber ces pauvres Péruviens des régions
voisines dans les griffes des trafiquants.
L'étude a confirmé que 90% des victimes sont des
hommes de la région des hautes Andes qui sont victimes de
traite pour travailler dans les activités illégales
d'abattage d'arbres et dans le secteur informel des mines d'or.
Vingt pour cent de ces victimes sont de jeunes garçons
âgés de 14 à 16 ans.
« Les hommes reçoivent de fausses offres d'emploi
et finissent par contracter de grosse dettes qui les forcent
à travailler indéfiniment sans salaire pour pouvoir
rembourser la prétendue dette », explique Dolores
Cortés, coordinatrice pour la recherche et
spécialiste de l'OIM de lutte contre la traite dans la
région.
Les mêmes tactiques sont employées pour
piéger les victimes qui sont exploitées pour la
récolte des châtaignes, mais aussi pour la
prostitution et le prélèvement d'organes.
Les hommes qui travaillent dans les mines ont affirmé
qu'on leur avait promis certains droits et bénéfices
sur l'or trouvé, mais les promesses ne se sont jamais
concrétiser. Les femmes reçoivent des offres de
cuisinières ou de vendeuses et certaines d'entre elles
finissent dans la prostitution forcée.
Les trafiquants offrent aux victimes une avance de paiement de
200 ou 300 sols péruviens (entre 65 et 100 dollars) et
pendant les trois premiers mois, les victimes ont dit avoir
reçu des vêtements, de la nourriture ainsi que des
soins médicaux de base et des médicaments.
« Le soutien de départ fournit par les trafiquants
sert à piéger les victimes. Ces dernières le
voient comme un geste de gentillesse et de bonne volonté de
la part des employeurs », ajoute Dolores Cortés. Mais
leur situation change après cette aide de départ.
L'étude intitulée « La traite des personnes
pour le travail forcé : le cas de l'industrie minière
et de l'abattage illégal d'arbres à Madre de
Dios» (La trata de personas con fines de explotacióm
laboral : el caso de la minerìa y la tala ilegal de madera
en Madre de Dios), a été établie surtout
grâce à la recherche su le terrain et aux entretiens
avec les victimes, les autorités locales et
régionales, la société civile et les
résidents locaux.
Un membre de l'équipe de recherche de l'Institut d'Etudes
Internationales (IDEI) de l'Université Catholique du
Pérou a réussi à avoir accès aux zones
isolées, et à transmettre, à l'aide d'un
téléphone portable, des informations à ses
collègues restés à Lima, la capitale.
L'OIM et l'IDEI organisent une série de réunions
avec les autorités afin de débattre des constatations
établies et pour s'assurer que la région de Madre de
Dios fasse enfin partie des efforts de lutte contre la traite.
Le Pérou assiste également à de nombreux de
cas de traite pour le travail domestique et la traite
internationale est principalement caractérisée par
l'envoi des femmes dans des pays tels que l'Argentine, le Japon,
l'Espagne et d'autres pays à des fins d'exploitation
sexuelle.
Le rapport peut être consulté en espagnol sur le
site de l'OIM :
"http://www.iom.int">www.iom.int
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Dolores Cortés
OIM Lima
Tél. + 511 221 7698 / 221 7209
E-mail :
"mailto:dcortes@iom.int">dcortes@iom.int