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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Nouveau rapport sur les remises de fonds des migrants à destination des pays les moins avancés
D’après un nouveau rapport publié conjointement
par l’OIM, le gouvernement du Bénin et le Bureau du
Haut Représentant pour les pays les moins avancés,
les pays en développement sans littoral et les petits Etats
insulaires en développement des Nations Unies (UN-OHRLLS),
de nouveaux efforts sont nécessaire pour améliorer
l’impact des remises de fonds des migrants sur le
développement.
Alors que les remises de fonds à destination des pays les
moins avancés (PMA) représentent encore
aujourd’hui l’une des principales sources de
financement extérieur et contribuent de manière
efficace à la réduction de la pauvreté, ce
rapport souligne la nécessité pour les gouvernements
de mettre en place des programmes et des politiques visant à
encourager les migrants à effectuer des remises de fonds par
les voies officielles et à investir dans leur pays
d’origine.
Ces programmes incluent des avantages fiscaux pour les migrants
effectuant des remises de fonds par les voies officielles, des
produits financiers pour l’épargne des migrants sur le
modèle des « Millenium Deposits » en Inde ou des
« Non-Resident Foreign Currency Deposits » au
Bangladesh, la mise en place de fonds d’appoint pour des
projets de développement et la mobilisation des
contributions philanthropiques de la diaspora, comme c’est
déjà le cas au Mali, au Sénégal et au
Burundi.
Le rapport, qui inclut les rapports d’experts
rédigés à l’occasion de la
Conférence ministérielles des PMA en février
2006 au Bénin, souligne qu’une grande partie des
remises de fonds sont envoyées de manière informelle
en raison du manque de structures bancaires efficaces,
adaptées et fiables, du coût élevé des
transferts et de la difficulté d’accéder aux
divers secteurs de l’économie officielle.
Ces mesures requièrent une diminution des coûts des
transferts de fonds par l’intermédiaire
d’institutions de micro finance innovantes telles que la
FONKOZE en Haïti qui permet, en partenariat avec des banques
basées au Etats-Unis, de proposer des frais de transfert
plus abordables.
Les recommandations contenues dans le rapport, qui devraient
être présentées lors du Dialogue de haut niveau
sur les migrations internationales et le développement, qui
se tiendra à New York en septembre 2006, devrait souligner
la nécessité pour les gouvernements
d’améliorer la collecte de données sur les flux
de remises de fonds.
« Parmi les 12 PMA passés en revue dans le rapport,
seul huit pays collectent des données par
l’intermédiaire de la Banque Centrale ou
d’autres institutions gouvernementales.
L’amélioration de la collecte de données sur
les flux de remises de fonds est essentielle si les PMA veulent
promouvoir des politiques saines pour améliorer
l’impact des remises de fonds sur le développement
» a déclaré Nilim Baruah, responsable de
l’OIM pour la migration pour le travail.
Les transferts de fonds, conséquences de la migration,
représentent l’un des liens les plus directs entre
migration et développement. En 2005, 192 millions de
migrants ont envoyés par les voies officielles près
de 232 milliards de dollars sous forme de remises de fonds, dont
167 milliards de dollars à destination des pays en voie de
développement.
Selon le rapport de la Banque mondiale sur les Perspectives
économiques mondiales pour l’année 2006, les
remises de fonds officielles aux PMA sont passées de 6
milliards de dollars en 2000 à 10,4 milliards de dollars en
2004. Pour l’Afrique sub-saharienne, l’augmentation des
transferts de fonds est moins important que pour d’autres
pays : 4,9 milliards de dollars en 2000 et 7,7 milliards de dollars
en 2004.
Néanmoins, ces chiffres restent plus importants que ceux de
l’Investissement étranger direct (8,9 milliards de
dollars), même s’ils ne représentent que la
moitié de l’aide au développement qui
s’élevait à 25 milliards de dollars en
2004.
Le rapport est disponible sur le site de l’OIM (
"paragraph-link-underlined" href="http://www.iom.int" target=
"_blank" title="">www.iom.int)
Une conférence de presse sur le thème de la mise en
valeur de l’impact des remises de fonds sur le
développement des PMA aura lieu le mardi 4 juillet, de 10h
à 10h30, dans la Salle de presse n°3 du Palais des
Nations, à Genève, en présence de M. Anwarul
Karim Chowdhury, Sous-secrétaire général et
Haut Représentant de l’UN-OHRLLS et de Mme Ndioro
Ndiaye, Directeur général adjoint de l’OIM.