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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Nigéria : Plus de 15 000 déplacés internes ont besoin d'un abri immédiat suite aux inondations qui ravagent les camps du nord-est
Nigeria – L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Nigéria fournit des abris d'urgence et d'autres formes d'aide à certaines des dizaines de milliers de personnes touchées par les inondations meurtrières en cours dans le nord-est du pays. Plus de 15 000 déplacés internes ont un besoin immédiat d'hébergement.
Des pluies diluviennes sans précédent, associées aux débordements du barrage de Lagdo, dans le nord du Cameroun, qui a été ouvert pour libérer l'excès d'eau, ont déplacé plus de 39 500 personnes. D’après une évaluation de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l'OIM, 120 personnes dans l'Etat de Bauchi sont mortes ou ont été blessées en raison des conditions climatiques extrêmes entre le 1er et le 12 septembre.
Les fortes pluies et les vents violents ont causé de sérieux dégâts aux abris et aux infrastructures dans les camps et autres sites pour déplacés internes depuis le début de la saison des pluies au Nigéria en juin.
L'OIM fournit des articles de secours, notamment des couvertures, des ustensiles de cuisine, des matelas et des tapis de sol, et fournira également des abris d'urgence à plus de 1 500 déplacés internes. Cependant, le financement reste un défi majeur pour intensifier la réponse.
« En raison de l'étendue et de la nature des inondations, si des mesures adéquates ne sont pas prises maintenant, le bien-être des déplacés internes sera fortement impacté », a déclaré Prestage Murima, chef de mission par intérim de l'OIM au Nigéria. « Les communautés exposées aux inondations pourraient être confrontées à une insécurité alimentaire prolongée si leurs terres agricoles sont touchées ».
Les communautés à travers les États de Borno, Adamawa, Yobe et d'autres États de la région du nord-est font l’expérience de crues soudaines depuis juin, qui ont détruit des terres agricoles, des abris et des moyens de subsistance.
Dans le seul État de Borno, six camps accueillant 15 618 déplacés internes ont été détruits, faisant ainsi croître leur dépendance à l'égard de l'aide humanitaire ; plus de 8 400 familles ont un besoin immédiat d'abri. Certains déplacés internes vivent temporairement avec des proches dans des camps voisins et des bâtiments publics tels que des écoles et des marchés.
« Cette situation entraîne de nouveaux défis et de nouvelles difficultés pour les populations déplacées, tels que la surpopulation des camps et les retards dans la fourniture des services de base », a déclaré M. Murima.
Selon le dernier aperçu des besoins humanitaires de l'OCHA, 8,4 millions de personnes dans les États du nord-est de Borno, Adamawa et Yobe auront besoin d'une aide humanitaire en 2022. Le conflit qui sévit depuis 12 ans dans la région s'est étendu aux zones entourant le lac Tchad, provoquant l'une des crises humanitaires les plus graves et les plus complexes au monde.
À l'approche de la COP27 en novembre, les inondations au Nigéria montrent qu'il faut se préparer à l'ampleur et à la portée de la crise climatique en investissant dans des actions locales d'anticipation, dans la préparation aux situations d'urgence et dans la coordination et la gestion des camps, sur la base d'une approche centrée sur les personnes et dans l'amélioration de l'accès au financement pour les communautés et les acteurs locaux qui sont en première ligne face aux changements climatiques.
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Au Nigéria : Stylia Kampani, Tel : +234 9062739168, Email : skampani@iom.int
A Genève : Paul Dillon, Tél : +41 79 636 9874, Email : pdillon@iom.int