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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Matrice de suivi des déplacements de l’OIM : 381 463 migrants en Libye
Libye - L’OIM, l’Organisme des Nations Unies chargé des migrations, a découvert que le voyage en Libye était plus onéreux pour une grande partie des migrants du Soudan et du Nigéria. En 2016, 60 pourcent des Nigérians interrogés et 41 pourcent des Soudanais interrogés ont déclaré avoir payé entre 1 000 et 5 000 dollars pour leur voyage en Libye.
Cette proportion est passée à 71 pourcent des Nigérians interrogés et 64 pourcent des Soudanais interrogés pendant les premiers mois de 2017. Ces statistiques ont été recueillies grâce aux sondages réalisés auprès de 1 314 migrants.
Ces données sont comprises dans le dossier d’information de la huitième tournée de la DTM qui présente les données recueillies entre décembre 2016 et mars 2017. Elles dévoilent la présence de 381 463 migrants en Libye pendant cette période.
Le dossier apporte un aperçu général des migrants installés et des migrants mobiles en Libye. Il présente les caractéristiques démographiques, les voyages, les intentions, les relations avec la communauté d’accueil, l’état des connaissances et le niveau de formation scolaire et professionnelle des migrants. Les données s’appuient sur les Tendances et profils de la migration en Libye 2016, qui ont été publiées en mars.
Le dossier apporte des informations détaillées sur les endroits où se trouvent les 381 463 migrants de 38 nationalités différentes présents en Libye. Il comprend également un ensemble de données qui, pour la première fois, répertorie les migrants par nationalité à chaque endroit. Les régions de Misurata (66 660 personnes), de Tripoli (53 755) et de Sebha (44 750) sont celles qui accueillent le plus grand nombre de migrants, tandis que les migrants étaient principalement d’origine égyptienne, nigérienne et tchadienne.
Les relations entre les migrants et la communauté d’accueil ont été jugées mauvaises, caractérisées par de multiples incidents de tension dans 17 pourcent des municipalités de Libye. Cependant, dans 33 pourcent des municipalités, les migrants semblaient avoir un impact positif sur le marché du travail local, contribuant ainsi à une économie plus forte et à la création de plus d’emplois.
« Nous œuvrons en vue de combler le fossé entre les migrants sur le terrain, les acteurs humanitaires et les dirigeants politiques en fournissant des données globales sur les migrants à travers le pays, dont certains sont des migrants en transit et d’autres vivent et travaillent en Libye », a déclaré Daniel Salmon, coordinateur du Programme de la DTM de l’OIM en Libye. « Le rapport synthétise ces informations dans un format pratique. Cependant, nous encourageons toute personne intéressée à entreprendre une analyse plus approfondie à utiliser nos données que nous rendons accessibles au public. »
De nouveaux indicateurs ont été ajoutés pour recueillir des données des informateurs clés sur l’état des connaissances de la plupart des migrants dans leurs localités dans le cadre des efforts visant à obtenir davantage de données sur les vulnérabilités des migrants. Les migrants semblaient avoir un permis de résidence ou de travail valable dans moins de 20 pourcent des cas. Les migrants présents en Libye depuis au moins un an étaient plus susceptibles d’avoir un permis de séjour (dans 17 pourcent de tous les quartiers sondés).
Les sondages ont également indiqué que les migrants en provenance du Sénégal, du Burkina Faso et du Nigéria empruntaient de plus en plus les itinéraires traversant l’Algérie plutôt que le Niger pour atteindre la Libye par rapport à 2016. Par exemple, 21 pourcent des migrants partis du Sénégal ont déclaré être arrivés en Libye en passant par l’Algérie et 70 pourcent par le Niger. En comparaison, en 2016, les migrants partis du Sénégal étaient 85 pourcent à avoir traversé le Niger.
Le module de suivi de la mobilité de la DTM fournit des informations à jour à la base de données de la Libye sur les déplacés internes, les rapatriés et les migrants dans le pays. La DTM publie également des données sur les flux migratoires en Libye par l’intermédiaire de ses rapports de contrôle du flux et fournit des mises à jour deux fois par semaine sur les incidents liés au déplacement.
Tous les rapports, méthodologies et données sont disponibles sur www.globaldtm.info/libya
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Libye, Othman Belbeisi, Tel : +21629600389, Email : obelbeisi@iom.int ou Daniel Salmon, Coordinateur du programme de la DTM, +21629235097, Email : dsalmon@iom.int