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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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- 2030 AGENDA
Lutter contre le choléra sur tous les fronts
L’OIM distribue des fournitures médicales urgentes aux
centres de soins, dans le cadre de ses opérations
multidirectionnelles de lutte contre l’épidémie
de choléra en Haïti.
Les équipes sanitaires de l’OIM ont
distribué 1 200 lits, 1 680 perfusions and des milliers de
sachets de solution de réhydratation orale à travers
les départements du pays. Ces activités
s’intensifient rapidement, en établissant notamment
des points de réhydratation dans les camps et dans les zones
frontalières, en évaluant et en répertoriant
les centres de soins et en distribuant des équipements de
protection individuelle aux travailleurs sanitaires et au personnel
auxiliaire, avec le soutien du Bureau d’USAID d’aide en
cas de catastrophe à l’étranger, de
l’Agence suédoise de coopération internationale
au développement (Sida) et d’Irish Aid.
Les efforts de prévention de
l’épidémie déployés par
l’OIM dans des zones jusque-là non touchées
comprennent la distribution de tablettes de purification
d’eau et de savon à toute la zone
métropolitaine de Port-au-Prince. Un don d’Americares,
partenaire de l’OIM, de 750 000 sachets de solution de
réhydratation orale, essentiels au traitement des victimes,
sera également distribué en soutien à ces
efforts.
connexe
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Mars
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Dans le cadre des opérations de gestion et de
coordination des camps, l’Organisation se centre plus
particulièrement sur les camps de déplacés
internes où l’accès à l’eau et aux
services d’assainissement n’est pas fourni. Ces camps
sont prioritaires et la fourniture de services visant à
prévenir la propagation de la maladie aux personnes
vulnérables est primordiale. Par conséquent,
l’OIM distribue actuellement quelque 2 millions de tablettes
de purification et 10 000 boîtes de savon dans ces camps.
L’OIM a également augmenté sa
capacité de distribution d’aide non alimentaire et
reçoit des dons de divers partenaires, qui sont
traités, enregistrés puis rapidement acheminés
vers les zones nécessitant de l’aide ou bien mis
à disposition des partenaires humanitaires, des
hôpitaux publics ou encore des organisations non
gouvernementales (ONG), afin de faciliter leur travail sur le
terrain.
L’OIM travaille par ailleurs en coopération
étroite avec les bureaux de Mairie à travers la
capitale en vue de faciliter les distributions, et poursuit ses
formations à la promotion de l’hygiène à
destination des membres communautaires dans les camps et dans les
communautés rurales, afin de prévenir la contraction
de la maladie au sein de la population.
L’Organisation travaille également avec le
Ministère de la santé dans le déploiement et
la formation d’agents sanitaires communautaires, qui
agiraient comme une « brigade » de lutte contre le
choléra. Ils seraient déployés dans les camps
de déplacés internes et les communautés
rurales ne bénéficiant pas de services suffisants et
seraient présents à plusieurs postes
frontières.
La faiblesse des infrastructures haïtiennes et
l’absence de cartes révèlent un besoin urgent
d’identification des services locaux tels que les
installations sanitaires. Depuis le séisme du 12 janvier,
l’OIM uvre dans la mise en place d’équipes
de cartographie open source qui sillonnent le pays, enregistrant et
évaluant les infrastructures utilisables au nom de tous les
acteurs humanitaires.
Les efforts de cartographie de l’OIM ont permis
d’enregistrer, jusqu’à aujourd’hui, des
milliers d’écoles et de centres de soins à
Cité Soleil, bidonville urbain où le choléra
s’est installé. L’équipe a produit des
cartes essentielles des points d’eau, afin
d’accélérer la distribution de fournitures
chlorées, et a envoyé des missions dans les
régions de Gonaïves, Léogane et Jacmel.
La distribution d’aide humanitaire par l’OIM est
soutenue par une campagne de communication de masse qui comprend
l’envoi de SMS, la distribution d’affiches sur la
prévention du choléra, le porte-à-porte et la
diffusion d’une émission radio enregistrée dans
les camps de déplacés internes.
Le programme radio est retransmis par la radio RAMAK 41 du
réseau radio communautaire, diffusé sur les ondes
nationales et pouvant atteindre jusqu’à 81% de la
population haïtienne. Les stations de radio sont mises en
réseau par le biais du site internet citizenHaiti.org
(SitwayenAiti.org en créole) qui permet la diffusion en
direct d’émissions radio et de podcasts dans certaines
des communautés d’Haïti les plus
vulnérables, qu’il s’agisse de quartiers pauvres
urbains ou de villages ruraux isolés.
Les stations de radio communautaires sont en outre soutenues par
des blogs individualisés qui diffusent des commentaires et
des questions de la communauté en temps réel.
Grâce à un numéro d’appel gratuit, les
personnes peuvent appeler ou envoyer un SMS pour poser leurs
questions concernant le choléra ou d’autres
problèmes importants. Ces commentaires et questions sont
ensuite transmis aux studios radio communautaires pour lancer le
débat et ouvrir la parole.
Une édition spéciale du journal de bande
dessinée de l’OIM en Haïti pour les
déplacés internes sera imprimée cette semaine
sur le thème de la prévention du choléra, en
coordination étroite avec le gouvernement haïtien.
Intitulé Chimen Lakay, ou « le chemin du retour
» en créole, la BD de style manga est dessinée
par Pierre Chevelin, artiste haïtien reconnu, et cible les
analphabètes. Plus de la moitié des Haïtiens
sont considérés comme analphabètes. Le journal
est d’abord imprimé à 200 000 exemplaires et
sera distribué dans les communautés les plus
vulnérables d’Haïti, notamment dans les 1 300
camps.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
Leonard Doyle
IOM Haiti
Tel: + 509 370 25066
E-mail:
"mailto:ldoyle@iom.int">ldoyle@iom.int