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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM soutient les communautés tranfrontalières entre la Mauritanie et le Mali
Bousteila, Mauritania – « Le développement ne peut exister sans sécurité. C’est grâce à des frontières sûres que nous pouvons garantir la sécurité des communautés transfrontalières », déclare Saghair Haimdon, Maire de Bousteila, un village situé à la frontière entre la Mauritanie et le Mali.
Pour faciliter et rendre sûrs les déplacements transfrontaliers des communautés, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a inauguré, à Bousteila, le 22ème poste-frontière terrestre construit par l’OIM depuis 2010 (sur les 47 points de passage officiels), grâce au soutien du Fonds fiduciaire de l’Union européenne pour l’Afrique (EUTF).
La Mauritanie, comme la plupart des pays de la région du Sahel, rencontre de nombreuses difficultés concernant la traite d’êtres humains, la drogue, la menace terroriste et le trafic d’armes, ainsi que la migration de mineurs non accompagnés. La gestion intégrée des frontières constitue la réponse la plus appropriée pour répondre à ces problématiques de manière globale.
Située au carrefour entre la Mauritanie et le Mali, Bousteila pourrait être utilisé comme point d’entrée stratégique dans la région. Une fois par semaine, Bousteila sert de point de rencontre pour les agriculteurs, les éleveurs de bétail et d’autres commerçants de chaque côté de la frontière qui se réunissent pour le marché hebdomadaire. Le poste-frontière terrestre facilite les déplacements sûrs et permet une collecte de données plus précises sur les mouvements à la frontière.
Tout en contribuant au développement économique des communautés vivant dans les zones frontalières, les mouvements transfrontaliers fréquents peuvent représenter un danger pour les communautés locales et les migrants, en particulier lorsque ces mouvements sont effectuées de manière désordonnée.
Avant l’inauguration, l’OIM a également mené à bien une campagne visant à sensibiliser les populations locales, en mettant l’accent sur les enfants, sur la signification des frontières et la présence de migrants au sein de leurs communautés. Suite à ces sessions de sensibilisation, les étudiants de l’école secondaire de Bousteila ont présenté une courte pièce de théâtre illustrant la camaraderie et le soutien qu’ils offrent à leurs « voisins de palier », comme ils appellent les migrants en provenance du Mali.
« Je pense que les postes-frontières sont construits pour que personne ne se perde ou ne se blesse et que tout le monde se déplace en sécurité », a déclaré Mohamed Lemine SaadBouh, élève de 13 ans de l’école de Bousteila et acteur de la pièce de théâtre.
La Maurtaine possède plus de 5 000 kilomètres de frontières terrestres, dont la majorité sont situées loin des routes principales et des zones urbaines. Dans le but de renforcer la collaboration entre les communautés frontalières et les forces de sécurité, des « comités de village » ont été établis par l’OIM.
Les comités, établis dans les villages autour des postes-frontières, ont amélioré la sécurité dans ces zones en renforçant les relations entre les villages et les responsables aux frontières. Les jeunes sont sensibilisés à l’importance des postes-frontières pour le déplacement en tout sécurité des communautés par le biais de réunions et de discussions communautaires. Enfin, les comités jouent également un rôle de médiateur entre les communautés transfrontalières, contribuant ainsi à la résolution des conflits concernant les ressources naturelles entre les communautés.
En décembre, trois nouveaux postes construits par l’OIM ont été remis aux mains de la gendarmerie. Deux autres sont actuellement en construction à Diama et à N’Bekeit Lawach et seront terminés en 2020.
Ces postes-frontières ont été financés par l’EUTF par le biais de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants.
Ces résultats sont le fruit de la mise en œuvre de la Stratégie de gestion intégrée des frontières, adoptée par la République islamique de Mauritanie en 2015 et élaborée par l’OIM. Cette stratégie couvre tous les domaines relatifs au renforcement des frontières, notamment sur les plans de l’organisation et des opérations, des moyens juridiques, des ressources humaines, des structures et des équipements et des cadres financiers.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Laurent de Castelli, OIM Mauritanie, Tel. +222 45 24 40, email : ldecastelli@iom.int