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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM soutient la réinstallation de Vénézuéliens au Brésil
Boa Vista - L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, contribue aujourd’hui, 4 mai, à la réinstallation de 236 Vénézuéliens depuis la ville de Boa Vista, dans l’Etat de Roraima, à la frontière avec le Venezuela, vers les villes de Manaus et de Sao Paulo, au Brésil.
Il s’agit du second groupe à être réinstallé dans le cadre de la Stratégie de réinstallation menée à bien par le gouvernement du Brésil et soutenue par l’OIM et d’autres organismes des Nations Unies comme le HCR et le FNUAP. L’initiative vise à aider les Vénézuéliens à trouver des possibilités dans d’autres villes du Brésil.
Le premier groupe de 265 Vénézuéliens avait été réinstallé vers les villes de Sao Paulo et Cuiaba les 4 et 6 avril respectivement.
Le groupe d’aujourd’hui comprend 34 familles (152 personnes dont 74 enfants) qui seront réinstallées à Manaus, et 84 autres personnes à Sao Paulo. Les Vénézuéliens séjourneront dans six sites temporaires (trois à Manaus et trois à Sao Paulo) où les autorités locales leur fourniront un hébergement, de la nourriture, des soins de santé et une orientation sur le marché du travail. Ils recevront également l’aide de la société civile et des organismes des Nations Unies.
Le soutien logistique de l’OIM au gouvernement comprend l’identification des personnes qui souhaitent volontairement être réinstallées dans d’autres villes et la coordination du transport vers le centre temporaire où les autorités sanitaires du gouvernement réalisent des examens médicaux. L’OIM aide également à la préparation de leurs documents de voyage et fournit une orientation et des informations sur leurs destinations à travers le Brésil. Voir la vidéo
L’Etat de Roraima enregistre la plus grande proportion de Vénézuéliens entrés au Brésil récemment. Jusqu’en avril, selon le gouvernement, environ 43 000 Vénézuéliens ont déposé une demande de régularisation de leur statut de migrant au Brésil.
D’après le dernier rapport de la DTM de l’OIM (en portugais), sur les 3 500 Vénézuéliens interrogés dans les villes de Boa Vista, la capitale de Roraima, et de Pacaraima, ville frontalière avec le Venezuela, 65 pourcent souhaitent être réinstallés dans d’autres villes du Brésil.
Viviane Esse, représentante du gouvernement (Casa Civil), a déclaré que la collaboration entre le gouvernement et les organismes des Nations Unies participant à la stratégie de réinstallation, dont l’OIM, était cruciale pour la mettre en œuvre.
Anderson Martínez, un Vénézuélien réinstallé à Sao Paulo, a confié que ses attentes étaient centrées sur la recherche d’un travail pour pouvoir envoyer de l’argent à ses enfants au Venezuela et sur l’apprentissage de la langue. « Si la situation de mon pays s’améliore dans le futur, j’y retournerai ; sinon, je ferai venir mes enfants au Brésil auprès de moi », a-t-il déclaré. Voir la vidéo
Stephane Rostiaux, chef de mission de l’OIM au Brésil, a expliqué que l’OIM évaluait la situation des Vénézuéliens dans l’Etat de Roraima avec les autorités brésiliennes depuis 2016. « Depuis notre antenne à Boa Vista, nous aidons les autorités locales à enregistrer les citoyens vénézuéliens, à accueillir les flux de migrants et à mettre en œuvre des projets permettant leur intégration », a-t-il expliqué.
D’après un récent rapport de l'OIM (en anglais), le Brésil est l’une des nouvelles destinations pour les Vénézuéliens, avec la Colombie, le Chili, l’Argentine, l’Equateur, le Pérou et l’Uruguay.
SITUATION MIGRATOIRE ACTUELLE DES VENEZUELIENS La migration des Vénézuéliens a fortement augmenté ces deux dernières années. A travers le monde, le nombre de Vénézuéliens à l’étranger est passé de 700 000 à plus de 1 500 000 entre 2015 et 2017, ce qui représente une hausse de près de 10 pourcent. En Amérique du Sud, le nombre de Vénézuéliens est passé de 89 000 en 2015 à 900 000 en 2017, soit une augmentation d’environ 900 pourcent. On remarque également une diversification des pays de destination : la Colombie, le Chili, l’Argentine, l’Equateur, le Brésil, le Pérou et l’Uruguay sont autant de nouvelles destinations pour les Vénézuéliens. La diversité des itinéraires empruntés par les Vénézuéliens montre une dynamique et une évolution de la mobilité. Outre le transport aérien, les voies terrestres et maritimes ont récemment pris de l’importance. Dans le cas des îles caraïbes voisines comme Aruba, Bonaire, Curaçao et la République de Trinité-et-Tobago, la courte distance facilite la mobilité maritime. Dans le cas de la Colombie et du Brésil, une grande partie des mouvements se fait par voie terrestre. Au Brésil, le plus grand nombre d’entrées de Vénézuéliens est enregistré dans l’Etat de Roraima. En Colombie, le plus grand nombre de migrants est recensé dans la ville de Cucuta. De nombreuses entrées de ressortissants vénézuéliens en Equateur sont également enregistrées par Rumichaca, puis par Tumbes pour rejoindre le Pérou (frontière avec l’Equateur) et par Tacna pour rejoindre le Chili (frontière avec le Pérou), pour ne citer que quelques exemples. Les Vénézuéliens quittent leur pays pour différentes raisons. Ils mentionnent de nombreux motifs relatifs aux facteurs politiques, aux besoins socioéconomiques, à la recherche d’emploi et à la situation d’insécurité et de violence. Les gouvernements des pays d’accueil déterminent leur statut (réfugié, résidence temporaire/permanente, protection temporaire, etc…). Les pays d’accueil en Amérique du Sud régularisent une grande partie des Vénézuéliens en appliquant des instruments de gestion des migrations spécifiques ou généraux. Grâce à ces mécanismes de régularisation, 400 000 résidences temporaires et permanentes ont été accordées. L’OIM salue les efforts des gouvernements de la région sud-américaine et encourage les pays à continuer à chercher des moyens de régulariser les migrants vénézuéliens, permettant ainsi de les protéger et de leur donner accès à leurs droits, tout en empêchant l’action des trafiquants. Les populations indigènes, les femmes et les enfants et adolescents non accompagnés ont été identifiés comment des groupes hautement vulnérables au sein de la population migrante. Les migrants souffrent de vulnérabilités notamment liées à la santé et sont exposés à la traite ou au trafic illicite. Ils sont également confrontés à des difficultés d’insertion sur le marché du travail. En outre, une grande partie des migrants vénézuéliens ont un bon niveau d’éducation et ont l’intention de poursuivre leurs études dans les pays d’accueil (Argentine), de trouver des emplois bien rémunérés ou de créer leur propre entreprise (Argentine, Uruguay et Chili). Toutefois, certains d’entre eux sont exploités, en partie en raison du manque de reconnaissance des compétences et de leur statut juridique, entre autres. L’OIM met en œuvre diverses initiatives dont : le contrôle et le profilage des flux migratoires aux niveaux régional et national en déployant des outils comme la Matrice de suivi des déplacements (DTM) ; la coordination et la gestion des camps (CCCM) ; l’établissement de centres de transit et d’abris temporaires ; l’aide directe aux migrants, notamment le transport et la nourriture, et la fourniture d’informations relatives à la régularisation. L’OIM œuvre en collaboration étroite avec les gouvernements d’Amérique du Sud, d’autres organismes des Nations Unies (HCR, FNUAP, PAM) et d’autres organisations de la société civile. |
Pour plus d’informations, veuillez contacter Juliana Quintero, Bureau régional de l’OIM à Buenos Aires, Tel : + (54) 11 4813 3330, Email : juquintero@iom.int