Communiqué
Global

L'OIM signe deux nouveaux accords visant à renforcer la lutte contre la traite en Equateur

L'OIM a signé, cette semaine, deux accords avec les
autorités des provinces équatoriennes de
Sucumbíos et Esmeraldas sur le renforcement des
capacités locales à lutter contre la traite,
principalement dans les villes frontalières du nord de Lago
Agrio et San Lorenzo.

Plusieurs études non officielles et de sources
médiatiques ont rapporté une hausse des cas de traite
à des fins d’exploitation sexuelle et de travail
forcé dans ces communautés, le long de la
frontière nord.

« L'OIM fait des avancées au niveau local une
priorité. Nous apportons donc notre soutien et notre
expertise aux municipalités afin de renforcer leurs
politiques de lutte contre la traite », déclare
Rogelio Bernal, chef de mission de l'OIM en Equateur.

Dans le cadre des nouveaux accords, l'OIM aidera à la
conception, à la mise en œuvre et/ou au renforcement
des instruments juridiques et des plans d'actions. Elle participera
à la mise en œuvre de plans d'action actifs et
opérationnels ainsi qu’au partage et à
l'échange d'informations et de meilleures pratiques entre
les deux villes et d’autres villes ayant un nombre
élevé de cas de traite mais peu de projets de lutte
contre ce phénomène.

Au titre de l'accord, l'Université
latino-américaine de Sciences sociales (FLASCO) conduira
également une étude de diagnostic dans huit districts
le long de la frontière nord où plusieurs cas de
traite ont été enregistrés. La majorité
des cas était liée à l'exploitation sexuelle,
la mendicité et le travail forcé.

L'étude compilera les données et informations
existantes afin de déterminer l’ampleur du
phénomène, le niveau de sensibilisation des
autorités locales et des capacités ainsi que les
mécanismes en place visant à prévenir la
traite.

« Pour faire face au problème, l'OIM et ses
partenaires gouvernementaux doivent disposer de données sur
la traite. L'étude examinera donc le nombre de cas
signalés au cours des cinq dernières années
dans les régions frontalières, y compris la
nationalité, l'âge, le sexe, le niveau
d’éducation et le statut familial des victimes
», explique Rogelio Bernal.

« Pour faire face au problème, l'OIM et ses
partenaires gouvernementaux doivent disposer de données sur
la traite. L'étude examinera donc le nombre de cas
signalés au cours des cinq dernières années
dans les régions frontalières, y compris la
nationalité, l'âge, le sexe, le niveau
d’éducation et le statut familial des victimes
», explique Rogelio Bernal.

Le programme encourage par ailleurs la coordination entre les
institutions étatiques ainsi qu'avec les organisations
internationales, la société civile et les donateurs,
et permet d’identifier les abris existants qui fournissent
des services spécialisés aux victimes mais qui ont
besoin de renforcer leur capacité de services et leur
viabilité financière.

L'OIM collabore avec les ONG locales qui ont
bénéficié de subventions d'USAID pour garantir
la disponibilité des formations professionnelles et des
opportunités de génération de revenus pour les
victimes.

L'Organisation lutte également contre la traite dans la
région de la frontière nord par le biais d’un
programme d'aide d’urgence financé par le Bureau de la
population, des réfugiés et des migrations (PRM) du
Département d'Etat américain, qui aide les personnes
à la recherche d'une protection internationale.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Ana Guzmán

Tel: +593.2.4449.28/29

E-mail: "mailto:aguzman@oim.org.ec">aguzman@oim.org.ec