Communiqué
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L’OIM réunit des représentants d’ambassades pour discuter des meilleures pratiques visant à aider les ressortissants bloqués dans des situations d’urgence à l’étranger

Tunis - Cette semaine, l’OIM en Libye et en Tunisie organisent conjointement un atelier de deux jours intitulé « Coordination for Improved Assistance to Nationals Abroad in » destiné aux représentants d’ambassades de 16 pays.

L’atelier intitulé Assisting Nationals Abroad in Emergencies, qui a eu lieu à Tunis, a réuni 30 diplomates de 14 pays africains, en plus du personnel des ambassades du Bangladesh et du Pakistan, et a été financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain. L’atelier fait partie de l’Initiative pour les migrants dans des pays en crise (MICIC), un effort gouvernemental codirigé par les Etats-Unis et les Philippines qui vise à améliorer la protection des migrants lorsque les pays dans lesquels ils vivent, travaillent, étudient, transitent ou voyagent, sont confrontés à un conflit ou une catastrophe naturelle.

L’atelier vise également à sensibiliser le personnel des services étrangers et d’autres acteurs des pays d’origine sur la vulnérabilité spécifique de leurs ressortissants face à différents types de crises, à fournir des informations concrètes et une orientation pratique et à réduire la vulnérabilité des ressortissants à l’étranger en fournissant des informations appropriées et accessibles.

La formation vise en outre à apporter des outils pour identifier les vulnérabilités et les ressources, y compris les enseignements tirés de précédentes expériences, qui peuvent être utilisés pour élaborer et mettre en œuvre des interventions ciblées.

Animé par Lorenzo Guadagno, responsable du programme de renforcement de l’Initiative MICIC, l’atelier comprenait des séances sur la collecte d’informations sur les migrants à l’étranger, soit par des campagnes de sensibilisation, soit en communiquant avec les migrants avant et pendant les situations d’urgence. L’accent était mis sur les vulnérabilités des migrants en Libye.

« Les migrants ne sont pas nécessairement vulnérables mais ils peuvent facilement le devenir en temps de crise », a déclaré Lorenzo Guadagno pendant la séance d’ouverture. « Il est donc essentiel de développer une approche globale et une collaboration efficace pour faire face aux situations d’urgence. Les ateliers comme celui-ci sont une excellence opportunité pour amorcer un dialogue. »

Bella Kalanga et Ahmed Boubegra, représentants des ambassades de République démocratique du Congo et d’Algérie respectivement ont chacun souligné « l’importance de partager les expériences et les compétences des pays voisins pour développer des stratégies migratoires à long terme. »

L’accès humanitaire aux migrants dans des zones isolées, l’influence des réseaux de traite d’êtres humains et de trafic illicite qui traversent les frontières en Afrique, l’absence d’enregistrement des migrants et les problèmes de langue et de communication qui rendent à la fois les migrants et les habitants locaux vulnérables font partie des problèmes mentionnés par les participants.

L’atelier de renforcement des capacités et de coordination comprenait également des mesures concrètes sur la planification d’urgence au niveau consulaire, la fourniture de secours et l’aide au relèvement l’évacuation des enfants et l’identification des priorités.

Chamsiya Moundji, représentante de l’archipel des Comores, a expliqué : « le phénomène de migration intéresse de plus en plus nos compatriotes tunisiens depuis ces deux dernières années ; il est donc important d’apprendre de nos partenaires dans d’autres pays qui ont plus d’expérience dans le domaine, et cet atelier nous donne l’occasion d’échanger sur nos expériences. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

OIM Libye : Othman Belbeisi, Tel : +216 29 600 389, Email : obelbeisi@iom.int
OIM Tunisie : Lorena Lando, Tel :  + 216 71 860312 ext. 101, Email: llando@iom.int