Communiqué
Global

L’OIM renforce les capacités de la société civile pour lutter contre la traite d’êtres humains au Maroc

Maroc – L’OIM Maroc et le Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Dakar ont organisé un atelier sur la protection et la réintégration des victimes de la traite d’êtres humains au Maroc à l’intention d’organisations de la société civile.

Organisé à la demande de Caritas et financé par la Direction du développement et de la coopération de la Confédération suisse, cet atelier a donné un aperçu du cadre juridique au Maroc, en s’intéressant plus particulièrement aux problèmes que posent la prise en charge des victimes de la traite, leur identification et l’aide qui leur est apportée. Les participants ont également été sensibilisés aux différences entre le trafic illicite de personnes et la traite d’êtres humains.

Le Maroc, traditionnellement pays d’émigration, est de plus en plus un pays de transit pour les migrants d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale qui tentent de se rendre en Europe. On y observe une augmentation de la traite d’êtres humains : ces douze derniers mois, l’OIM Maroc et des organisations partenaires se sont occupées d’environ 30 cas.

Beaucoup de migrants irréguliers paient des passeurs dans leur pays d’origine pour qu’ils les aident à se rendre en Europe, mais ils sont ensuite victimes d’exploitation et de violences de la part de trafiquants. Les femmes et les adolescents sont particulièrement vulnérables.

Au Maroc, les victimes de la traite ne bénéficient actuellement d’aucune protection légale particulière, ce qui complique le travail d’aide des organisations humanitaires. Cependant, le Gouvernement fait de grands efforts pour modifier son cadre juridique.

Le rapport 2012 du Département d’Etat des Etats-Unis sur la traite d’êtres humains range le Maroc dans la catégorie 2 des pays dont le gouvernement ne se conforme pas pleinement aux normes de base de la loi américaine sur la protection des victimes de la traite, mais s’efforce de les atteindre.

Pour plus d’informations, prière de contacter

Anke Strauss
l’OIM Rabat
Courriel : astrauss@iom.int

ou

Laura Lungarotti
au Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Dakar
Courriel : llungarotti@iom.int