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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM publie une étude sur la migration des Haïtiens vers le Brésil
Brésil – L’OIM présente, aujourd’hui, les résultats préliminaires de son étude sur la migration des Haïtiens vers le Brésil, lors d’une rencontre de haut niveau entre les deux pays.
Lors de cette réunion de cinq jours, qui a débuté le 2 septembre à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, des responsables brésiliens et haïtiens de haut niveau débattront du nombre croissant de migrants haïtiens se rendant au Brésil, suite au séisme dévastateur de janvier 2010.
Le but de la rencontre est d’identifier des mécanismes de coopération bilatérale entre le Brésil et Haïti afin de renforcer les voies de migration légale, d’améliorer les flux d’information et de fournir la meilleure protection possible aux migrants.
Il s’agit notamment d’identifier des solutions pour lutter contre la traite et le trafic illicite de migrants, de créer des systèmes d’information pour les personnes intéressées par la migration et d’améliorer la coopération et la coordination entre les autorités des deux pays pour gérer ces flux.
Denis Watson, Directeur des affaires politiques du Ministère haïtien des affaires étrangères, dirige la rencontre. Rodrigo Amaral Souza, Directeur de l’immigration et des affaires juridiques du Ministère brésilien des affaires étrangères représente la délégation brésilienne.
Des responsables de la migration de l’OIM facilitent l’échange d’informations et les débats visant à identifier des stratégies pour garantir que ces flux migratoires entre les deux pays soient gérés en toute sécurité.
Pour faciliter le débat, l’OIM présente les résultats préliminaires de son étude sur la migration haïtienne vers le Brésil, financée par le Fonds de développement de l’OIM.
L’étude examine les principaux pays de transit et révèle que le Pérou est devenu un important point de transit pour les migrants. Ils passent par les régions péruviennes de Tumbes, Lima et Madre de Dios pour rejoindre l’état d’Acre, au nord du Brésil.
Le gouvernement brésilien a construit un centre à Acre pour fournir des services élémentaires d’urgence aux migrants et pour effectuer leur enregistrement et leur délivrer des documents.
Les derniers chiffres, notamment fournis par divers bureaux consulaires de la région, indiquent que le gouvernement brésilien a délivré un total de 10 165 visas humanitaires aux migrants qui sont entrés sur le territoire.
« La migration depuis Haïti n’est pas un phénomène nouveau. Nous voyons seulement apparaître de nouvelles destinations comme le Brésil mais aussi l’Argentine et le Chili. Certains migrants décident de s’installer, même temporairement, dans des pays de transit comme l’Equateur », a déclaré Jorge Peraza, responsable régional de développement de projet de l’OIM en Amérique du Sud.
L’étude confirme en outre l’existence de réseaux de trafic établis qui viennent à la rencontre des migrants à leur arrivée à Quito, en Equateur, depuis le Panama. Ils leur fournissent de la nourriture de base et un abri, de faux documents de voyage et un moyen de transport.
D’après certaines informations, les migrants paieraient jusqu’à 2500 dollars aux passeurs, ce qui confirme que ceux qui empruntent cet itinéraire ne sont pas les Haïtiens les plus pauvres.
« L’étude de l’OIM appelle à agir rapidement afin d’établir des mécanismes pour protéger ces migrants qui sont dupés, victimes d’extorsion et de violences physiques. Il est important de noter que nous voyons de plus en plus de femmes et d’enfants, qui sont particulièrement vulnérables à ce type de maltraitance », a confié Jorge Peraza.
Le Brésil a créé des mécanismes pour que les migrants obtiennent des visas dans leur pays d’origine ou dans certains pays de transit tels que l’Equateur, le Pérou et la République dominicaine. Pourtant, de nombreux migrants continuent d’avoir recours à la migration irrégulière en utilisant les services des passeurs.
D’après les derniers chiffres communiqués par la Police fédérale brésilienne, près d’un million de migrants vivent dans le pays. La majorité est d’origine portugaise (277 727), suivi des Japonais (91 042), des Italiens (73 126) et des Espagnols (59 985).
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Magdalena Mactas
OIM Buenos Aires
Email: mmactas@iom.int
Tel.: +54 (9) 11 67 35 61 60