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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM ouvre le premier espace sécurisé pour les femmes et les filles des communautés d'accueil à Cox's Bazar
Cox's Bazar - Selon une étude de 2015, près des trois quarts des femmes bangladaises mariées ont été victimes de violence domestique au cours de leur vie et la COVID-19 n'a fait qu’aggraver ce risque. Un récent rapport met en évidence l'augmentation de la violence fondée sur le genre, en particulier les violences conjugales et les problèmes de protection des enfants, notamment le travail des enfants et le mariage des enfants dans les communautés rohingyas et bangladaises.
Les restrictions de mobilité liées à la COVID-19, associées à un manque d'opportunités génératrices de revenus, ont considérablement affecté les plus vulnérables, en particulier les familles dirigées par une femme seule, et la pandémie a eu un impact sur leur accès en toute sécurité aux services de lutte contre les violences sexistes et de santé procréative et sexuelle.
A la veille de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a ouvert son premier Espace sécurisé pour les femmes et les filles (Women and Girls Safe Space ou WGSS) pour les communautés d'accueil, mardi (02/03), avec le soutien de son partenaire PULSE Bangladesh, et le financement du Bureau des États-Unis d’aide en cas de catastrophe à l’étranger (OFDA) et le gouvernement du Japon.
« C'est un espace où les femmes et les filles peuvent se sentir physiquement et psychologiquement en sécurité et avoir la liberté de s'exprimer sans craindre le jugement de leurs pairs », a déclaré le chef de mission adjoint de l'OIM, Manuel Marques Pereira. « Nous espérons que cet espace deviendra un jour un centre communautaire polyvalent dirigé par des femmes et qu'il évoluera en fonction des besoins des femmes et des filles et de la communauté au sens large ».
L'OIM gère déjà de tels espaces dans neuf camps de réfugiés à Cox's Bazar, en fournissant des informations vitales et en menant des actions de sensibilisation et d'information au niveau communautaire. Près de 260 000 femmes et filles ont été aidées par les équipes de l'OIM chargées de la lutte contre les violences sexuelles dans ces espaces depuis l'ouverture du tout premier WGSS en 2017.
Situé dans l'union de Ratna Palong de l'upazila d’Ukhia dans le district de Cox's Bazar, ce dernier espace sécurisé servira de lieu où les femmes et les filles pourront accéder à des ressources pour atténuer et réduire les risques de violence fondée sur le genre. L'espace sera également un point d'entrée essentiel pour les victimes de telles violences qui cherchent à accéder à des informations sur les services spécialisés et à être orientées vers des acteurs de la santé, du droit et de la protection.
L'OIM et PULSE Bangladesh y offrent un large éventail de services, notamment de gestion des cas individuels. Les femmes et les jeunes filles peuvent également accéder à des conseils et à un soutien psychosocial, à des activités récréatives, à des informations sur la santé, à des conseils sur les soins aux enfants, aux droits, ainsi qu’aux articles humanitaires de base.
Beaucoup de femmes qui viennent dans ces espaces sécurisés disent ne recevoir que peu ou pas de soutien à la maison. En leur donnant la possibilité de s'engager auprès de leurs pairs, l'OIM et ses partenaires visent à réduire leur isolement et à les intégrer dans les réseaux sociaux et la vie communautaire, améliorant ainsi leur bien-être psychosocial.
En outre, le centre se concentrera sur le développement des compétences et l'autonomisation des femmes et des filles en organisant divers modules de formation, dans des domaines tels que la couture, la production de serviettes hygiéniques, le jardinage ou la transformation des aliments, qui permettront d'acquérir des moyens de subsistance.
Ces premières femmes diplômées seront ensuite engagées en tant que formatrices pour leurs pairs et aideront à encadrer d'autres membres de la communauté d'accueil. Les volontaires de la communauté seront formés pour mener des activités de sensibilisation et d'orientation au sein de la communauté, ce qui permettra de mieux définir le programme d'études en fonction des besoins exprimés par les femmes et les filles elles-mêmes.
Reconnaissant que l'engagement des hommes est essentiel pour réduire les risques de violence fondée sur le genre, l'OIM pilotera dans ce nouvel espace des modèles de programme innovants. Ce programme comprendra des journées communautaires pour les hommes et les garçons ainsi que des cours parascolaires sur la puberté, la violence fondée sur le genre et la santé sexuelle et reproductive pour les adolescents.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Monica Chiriac, Tél : +880 1880 094 048, Email : mchiriac@iom.int, ou Tarek Mahmud. Tel : + 880 1752 380 240, Email : tmahmud@iom.int, OIM Bangladesh à Cox's Bazar.