Cette semaine, le bureau de l’OIM au
Timor-Leste, en collaboration avec le Ministère du travail,
a affrété des camions et a déployé du
personnel pour distribuer du riz et de l’eau à des
milliers de personnes déplacées dans la capitale de
Dili.

Selon les estimations des Nations Unies, entre
100 000 et 110 000 personnes ont dû fuir les violences qui
ont éclaté au Timor-Leste à la mi-mai,
contraignant ainsi la Force internationale de maintien de la paix
dirigée par l’Australie à intervenir.

On estime que 65 000 personnes
déplacées se sont répartis entre les 30
emplacements dénombrés aux alentours de Dili, tandis
que les autres se sont réfugiés vraisemblablement
dans les 60 à 70 camps des districts de Liquica, Ermera,
Aileu, Oecussi, Baucau and Atauro island.

En plus de contribuer à la distribution
de quelque 60 000 kg de riz et de 60 000 litres d’eau potable
sur 15 sites abritant des déplacés, le personnel de
l’OIM a collaboré cette semaine avec le
Ministère du travail et les agences partenaires pour
définir les priorités en matière de
distribution et localiser les points d’eau et les endroits ou
l’aide pourrait être stockée.

« Le Timor-Leste demeure une
région instable. Toutefois, nous constatons une
amélioration de la situation. Deux camions de l’OIM
ont été retenus peu de temps par des gangs mercredi,
mais ils ont aussitôt été relâchés
grâce à l’intervention de la Force de maintien
de la paix », explique Luiz Vieira, chef de mission pour
l’OIM à Dili.

Les Nations Unies ont demandé à
l’OIM de coordonner la logistique et le transport pendant la
phase d’urgence en collaborant avec la Force de maintien de
la paix.

Cette semaine, l’OIM a
déposé une demande de 960 000 dollars auprès
du Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires des
Nations Unies afin de financer ses opérations.

Les opérations de l’OIM au
Timor-Leste ont débuté en octobre 1999 avec
l’organisation par voie terrestre, maritime et
aérienne du retour de quelque 190 000 personnes au Timor
oriental, qui avaient fuit à la suite du vote en faveur de
l’indépendance mettant fin à 25 ans
d’occupation indonésienne.

Suite au referendum, des milices soutenues par
l’Indonésie avaient fait régner la terreur,
laissant la plupart des infrastructures en ruine et poussant plus
de 200 000 Timorais orientaux à fuir vers les camps du Timor
occidental sous souveraineté Indonésienne.
L’arrivée d’une Force de maintien de la pain
dirigée par l’Australie et le retrait de
l’armée indonésienne avaient été
suivis par un retour à la normalité et par la
création du Timor-Leste en mai 2002.

L’OIM a ensuite mis sur pied un grand
nombre de petits projets de reconstruction d’infrastructures
pour la population. L’OIM a également
œuvré avec le gouvernement pour organiser la
démobilisation et la réintégration des quelque
2000 soldats issus de la guérilla indépendantiste des
Falintil, avec l’aide financière de la Banque mondiale
et de l’Agence des Etats-Unis pour le développement
international (USAID).

Pour plus d’informations, veuillez
contacter:

Luiz Vieira

IOM Dili

Tel: +670.3.33113038

E-mail: "mailto:lvieira@iom.int" target="_blank" title=
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