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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM œuvre pour prévenir la traite dans les zones touchées par le typhon aux Philippines
Philippines - Alors que de plus en plus de personnes tentent de quitter les zones touchées par le typhon Hayian, l’OIM, en coordination avec le gouvernement des Philippines et ses partenaires, collecte des informations auprès des évacués afin de les protéger contre la traite potentielle, en portant une attention toute spéciale aux familles les plus vulnérables.
Selon les estimations, près de 5 000 personnes fuient chaque jour les provinces de Leyte et Samar et d’autres zones touchées par la catastrophe, pour se rendre dans des villes comme Cebu et Manille, la capitale.
L’OIM a également attiré l’attention sur la vulnérabilité de ceux vivant dans les sites d’évacuation. Les premières conclusions issues de sa Matrice de suivi des déplacements (DTM) indiquent un manque de nourriture, d’eau et d’assainissement dans un certain nombre de sites à Tacloban.
A travers une grande partie de la région des Visayas au centre des Philippines, quelque 387 000 personnes déplacées vivent actuellement dans 1 550 sites. A Tacloban seule, 44 de ces sites accueillent 15 500 individus. De nombreuses personnes vivent également dans des installations de fortune installées dans la ville et ses alentours.
La majorité des personnes évacuées de Tacloban par voie aérienne voyagent en avion pour la toute première fois. L’OIM fournit de l’aide par le biais de son Migrant Outflow Desk, établi le dimanche 17 novembre à l’aéroport durement touché de Tacloban.
L’OIM œuvre avec le Département de la sécurité sociale et du développement (DSWD), en collaboration avec le HCR et l’Armée du Salut pour récolter des informations auprès des évacués.
Au cours des cinq derniers jours, plus d’un millier de personnes sont passées par le Migrant Outflow Desk à Tacloban seule. Environ 80% se dirigent vers Manille, où ils ont de la famille ou des amis.
« Nous recueillons des données démographiques clés sur les passagers, sur leurs destinations prévues et sur leur capacité ou non à générer un revenu une fois arrivés à destination », a déclaré Tya Maskun, responsable du Bureau de l’OIM à Tacloban. « Nous prévoyons de reproduire ce système dans toute la zone touchée dès que possible, car ces personnes sont clairement confrontées au danger de la traite. »
D’autres se rendent à Manille par bateau ou par la route. Chaque jour, un millier de personnes quittent les villes les plus touchées.
La plupart des quelque 800 personnes quittant Tacloban chaque jour arrivent à Manille et sont accueillies par leurs famille ou amis. D’autres ne sont toutefois pas aussi chanceuces et trouvent refuge dans un camp de plus en plus peuplé près de la base aérienne de Jesus Vilamar. Près de la moitié de ceux qui partent et qui ont été interrogés par l’OIM n’ont aucune ressource financière.
Les Visayas sont une région connue pour la traite des personnes et les autorités craignent que le bouleversement total du quotidien causé par le typhon du 8 novembre ne soit exploité à des fins criminelles, en particulier de traite des enfants.
La première vague d’aide d’urgence fournie a permis aux survivants d’obtenir un abri, de la nourriture, de l’eau et un traitement médical. Par ailleurs, le nettoyage de Tacloban bat son plein et la plupart des rues ont été dégagées des débris, bien que des corps soient découverts chaque jour sous les décombres.
En plus des personnes logées dans les abris, quelque 3,94 millions de personnes vivent dans des familles d’accueil ou sur des terrains de maisons endommagées, pendant que le pays continue de faire face à la saison des typhons.
Les mauvaises conditions de vie dans les abris deviennent une préoccupation primordiale. Alors que les habitants sont désireux de reconstruire leur vie et leurs maisons, dont bon nombre ont été complètement détruites par le typhon, l’OIM essaie d’éviter que les familles ne soient constamment déplacées pendant qu’elles cherchent un logement permanent. L’un des défis est d’identifier des terrains suffisamment proches des lieux d’emploi et de génération de moyens d’existence dans lesquels bâtir de nouvelles communautés protégées des typhons.
Après avoir identifié les lacunes majeures, l’OIM s’active désormais pour fournir de l’aide humanitaire d’urgence dans les sites d’évacuation afin d’améliorer les conditions de vie grâce aux soins de santé, à l’assainissement, à la protection et à l’autogestion.
L’OIM a également l’intention d’intensifier le suivi des évacués qui fuient les zones touchées, d’identifier des terrains viables et sans dangers pour établir des sites de réinstallation et garantir la préparation aux situations d’urgence en cas de nouvelles catastrophes climatiques.
Pour plus d’information, veuillez contacter
Leonard Doyle
OIM Manille
Email: ldoyle@iom.int
Tel. +63917 890 8785 ou +63927 6298700