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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM lance une réponse d'urgence financée par le Japon pour les personnes déplacées au Niger
Niamey - Cette semaine, en coordination avec les ministères de l'Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes (MAH/GC) et de la Santé publique au Niger, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) lance un projet d'intervention d'urgence de six mois visant à aider les personnes déplacées.
Financé par le gouvernement du Japon à hauteur de 200 000 dollars, le projet ciblera 14 000 personnes déplacées et membres des communautés d'accueil dans les régions de Diffa et Tillabéry au Niger, où les communautés touchées par le conflit sont privées de soins de santé primaires.
Le Niger, situé dans la région du Sahel, est l'un des pays les moins développés au monde et fait donc face à des besoins humanitaires essentiels. Cette crise est aggravée par une détérioration de la situation en matière de sécurité, en particulier dans les zones de la région de Diffa qui sont situées à la frontière avec le Nigéria et le Tchad, et dans celles de Tillabéry à la frontière avec le Mali, le Burkina Faso et le Bénin.
Ce contexte de sécurité instable s'ajoute à une situation déjà difficile où l'accès limité aux services de base - tels que l'éducation, les soins de santé et l'eau courante - rendent de larges segments de la population vulnérables aux épidémies et autres risques. Le pays est particulièrement vulnérable à la méningite, à la rougeole, au choléra, à la fièvre de la vallée du Rift, à la polio et au paludisme - chacun de ces fléaux étant exacerbé par la récente pandémie mondiale de COVID-19.
En outre, l'accès aux services de santé de base est souvent plus limité pour les déplacés internes, les réfugiés, les migrants de retour et les communautés frontalières isolées.
Aligné sur l'Appel pour le Sahel central et le Plan de réponse humanitaire, le projet mis en œuvre ce mois-ci se prolongera jusqu'en janvier 2021, dans le but de soulager certains des besoins les plus urgents en matière de santé auxquels ces communautés sont confrontées et d'améliorer l'accès aux services de santé de base.
Afin d'identifier les besoins médicaux les plus urgents dans les communautés à risque, il s’agira en premier lieu de procéder à des évaluations des besoins dans les communes d'Abala et de Diffa, en coopération avec un partenaire de longue date, l'ONG locale « DEDI » (pour Développement Endogène Durable et Innovation). Suite à ces évaluations, des articles de secours essentiels pour la santé seront distribués aux communautés considérées comme les plus exposées aux épidémies.
« Ce projet arrive à point nommé, car la situation en matière de sécurité a considérablement isolé ces communautés déjà privées de services de base », a déclaré Mahamadou Tankari Aboubacar, coordonnateur de la santé pour l'ONG DEDI depuis 2018. « Nous sommes fiers de pouvoir apporter notre contribution à ces communautés isolées et de les voir prospérer à nouveau ».
Le problème d'accès des travailleurs sanitaires s'est aggravé en raison de la violence croissante, qui a conduit les autorités régionales à interdire l'utilisation des motos. Les motos sont le mode de transport le plus couramment utilisé par les groupes armés non étatiques, ainsi que par les travailleurs sanitaires qui tentent d'atteindre les régions isolées.
« En raison de l'insécurité croissante dans les régions de Tillabéry et de Diffa, les travailleurs sanitaires n'ont pas toujours accès aux régions isolées où les populations vulnérables ont besoin d'une aide médicale », explique Barbara Rijks, chef de mission de l'OIM au Niger. « Il est impératif de répondre aux besoins sanitaires les plus urgents de ces communautés touchées par le conflit et d'améliorer leur accès aux soins de santé ».
L'OIM soutiendra les travailleurs sanitaires en fournissant un transport vers les zones ciblées, ainsi qu’un transport aux patients vers les établissements de santé sur une base ad hoc. Les travailleurs sanitaires se concentreront principalement sur le soutien aux soins pré et postnataux et aux campagnes de vaccination et dispenseront également d'autres soins médicaux si nécessaire.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel : +227 8931 8764, Email : mchiriac@iom.int.