Communiqué
Global

L’OIM lance un second exercice de simulation de crise transfrontalière au Niger

Zinder - Plus de 650 membres des communautés, des autorités, de la société civile et des forces de sécurité ont participé à un exercice de simulation de crise organisé par l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, le 17 octobre, à Zinder, au Niger, près des zones frontalières qui sont régulièrement confrontées à des problèmes de sécurité, entre autres liés à la présence du groupe armé Boko Haram.

Il s’agissait du second exercice de simulation de crise organisé cette année dans le cadre du projet intitulé Engaging Communities on Border Management in Niger, financé par le Département d’Etat américain.

L’exercice a été mis sur pied en partenariat avec le Bureau du Premier Ministre, le Ministère de l’intérieur, le Ministère des affaires étrangères, le Ministère de la défense, le Ministère de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes naturelles et le Ministère de la santé, au Niger.

Similaire au premier exercice de simulation qui s’est tenu en mars dernier, cette activité a permis de tester la capacité des autorités à répondre à une crise soudaine provoquant un mouvement de population de masse à travers la frontière vers le Niger. L’exercice a aussi permis de tester la mise en œuvre du plan national d’urgence qui a été élaboré en fonction des résultats du premier exercice.

« L’OIM croît en une approche globale à la gestion des frontières, réunissant à la fois les autorités nationales et les communautés, pour répondre aux situations les plus urgentes et aider les populations dans le besoin tout en garantissant la sécurité », a expliqué Baptiste Amieux, responsable de l’unité de gestion intégrée des frontières de l’OIM au Niger.

En plus de renforcer la capacité des autorités à répondre aux crises transfrontalières, les exercices de simulation ont aidé à améliorer la participation des populations locales aux interventions face aux crises et à tirer parti de leur rôle en tant que communautés d’accueil pour les populations touchées.

La participation communautaire est essentielle car elle favorise la coopération avec les autorités présentes aux frontières du Niger. La communication entre les communautés et les autorités peut non seulement aider à gérer une situation de crise mais également à prévenir de futures crises.

« C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser ces activités de manière régulière pour différentes régions du Niger », a ajouté Baptiste Amieux.

Grâce au développement de plans d’urgence suite au premier exercice en mars, des améliorations considérables ont été observées, s’agissant notamment de la gestion des passages aux frontières et de la coordination générale entre les forces de sécurité et les services de secours de l’Etat, a expliqué le fonctionnaire de l’OIM.

Dès la fin de l’exercice, une tente de 40m2 a été remise au gouvernorat de Zinder et 300 trousses d’hygiène ont été distribuées aux membres de la communauté participants.

L’OIM au Niger continuera à réaliser des activités de renforcement de capacités pendant la deuxième phase du projet Flintlock, qui vient juste de commencer en septembre 2017. Grâce à ce projet, deux autres exercices de simulation de crise seront organisés en 2018.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Baptiste Amieux, OIM Niger, Tel : +227 8874 0282, Email : bamieux@iom.int