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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM intensifie ses interventions alors que le Nicaragua, le Guatemala et le Honduras font face aux conséquences de deux ouragans consécutifs
San José, Costa Rica - Avec le soutien de ses partenaires et donateurs, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a alloué 750 000 dollars à des interventions humanitaires et des actions de relèvement rapide au Honduras, au Guatemala et au Salvador. Ces fonds permettront de fournir de la nourriture, des kits d'hygiène, des produits de nettoyage et des équipements de protection individuelle aux personnes touchées par les ouragans. L'OIM continuera d’augmenter son soutien dans les jours à venir.
« Aujourd'hui, notre attention est centrée sur le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua et d’autres pays touchés, mais elle ne doit pas être éphémère. La reconstruction et le relèvement prendront des années, l'aide doit donc être durable et permanente », a déclaré Michele Klein-Solomon, Directrice régionale de l'OIM pour l'Amérique centrale, l'Amérique du Nord et les Caraïbes.
« Les tempêtes Eta et Iota ont soudainement changé la vie de millions de personnes en Amérique centrale, au Mexique et dans les Caraïbes. Cette catastrophe naturelle aura des conséquences à long terme, qui se répercuteront probablement sur la situation migratoire dans la région », a averti Mme Klein-Solomon de l'OIM.
Selon un rapport de l'OIM au Guatemala, plus de 17 300 personnes sont hébergées dans 132 abris qui ont été préparés pour l'urgence dans les départements de Alta Verapaz, Huehuetenango, Quiché, Jalapa, Petén, Izabal, Zacapa et Chiquimula.
« Le scénario post-ouragan dans la région nous place devant la nécessité d'articuler des réponses globales qui permettent, en premier lieu, de sauver et de protéger des vies humaines, et en deuxième lieu, d'offrir des alternatives de développement durable », a expliqué Jorge Peraza, chef de mission de l'OIM pour le Salvador, le Honduras et le Guatemala.
« Nous savons que les conditions climatiques et les effets de situations comme celles qui se sont produites dans le nord de l'Amérique centrale et au Nicaragua au cours de ces dernières semaines sont des facteurs aggravants de déplacement forcé. Il est impératif d'accorder une attention particulière au rétablissement des moyens de subsistance des populations et à la réduction des vulnérabilités existantes », a ajouté M. Peraza, de l'OIM.
Face à la pandémie de COVID-19, les conditions sanitaires dans les abris sont préoccupantes car la surpopulation peut compromettre la protection individuelle contre la maladie. Au Guatemala, l'OIM a coordonné la mise en place du Système intégré d'enregistrement des abris (SIRA), en collaboration avec les autorités de Puerto Barrios, principal port caribéen du Guatemala, afin de recueillir des informations sur les membres de la population sinistrée se trouvant actuellement dans des abris dans le département voisin d'Izabal.
Au Honduras, les rapports de l'OCHA indiquent que le nombre total de personnes hébergées dans ce pays dépasse les 75 000. Là-bas, l'OIM élabore des rapports individuels sur les résultats des sondages de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) effectués dans 31 sites d'hébergement à San Pedro Sula. L'OIM au Honduras analyse les données recueillies lors de ces sondages pour établir des priorités et apporter un soutien.
À Bilwi, au Nicaragua, également sur la côte caribéenne, l'OIM coordonne son action avec l'Association Nidia White pour le mouvement des femmes, afin d’atteindre principalement les femmes et les enfants hébergés en raison des évacuations. Grâce aux fonds de la Conférence régionale pour la migration, l'OIM a envoyé des kits d'aide humanitaire à Bilwi. Ces kits comprennent de la nourriture, des médicaments et des fournitures pour la protection et la prévention de la COVID-19.
Par l'intermédiaire du Groupe interinstitutions des Nations Unies UNETE, et en coordination avec le gouvernement du Nicaragua, l'OIM coordonne également des actions d'assistance axées sur la protection des populations déplacées dans tout le pays.
Dans le sud du Mexique, où la Protection civile a fait état de près de 297 000 personnes touchées et d'une trentaine de morts, l'OIM a apporté son soutien à deux abris pour migrants dans l'État du Chiapas en distribuant de l'eau potable et en réparant les toits. L'OIM coordonne également son action avec les représentants du secteur privé, l'OCHA et d'autres agences des Nations Unies afin de déterminer les moyens pour soutenir davantage les zones touchées par les fortes pluies.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Jorge Gallo au Bureau régional de l'OIM pour l'Amérique centrale, l'Amérique du Nord et les Caraïbes, Email : jgallo@iom.int, Tél : +506 72036536.