Communiqué
Global

L’OIM intensifie ses efforts pour coordonner et gérer les camps de déplacés internes

L’apaisement qui a suivi les manifestations, les violences et
les attaques menées contre certains camps de
déplacés près de Dili la semaine
dernière a permis à l’OIM de reprendre en main
la gestion des camps et de poursuivre les opérations de
distribution d’aide.



L’accalmie qui a suivi la désignation d’un
gouvernement provisoire a permis la réouverture vendredi
dernier des réserves de riz gouvernementales et la reprise
des distributions d’aide de l’OIM dans les sites de
Dili, Gleno, Hera et Baucau qui accueillent près de 5 000
déplacés internes.



A Hera, un village de pêcheurs situé à 20 km
à l’est de Dili, l’OIM a distribué samedi
dernier 8 tonnes de riz à près de 2 000
déplacés internes dans le camp de Port Marina.
L’OIM a par ailleurs repris la responsabilité des
liaisons du site et a mené à bien une
évaluation des besoins de ce camp qui abrite
désormais de nombreuses familles ayant fui les violences de
Dili.



En dépit de l’apaisement de la situation, la
sécurité demeure une préoccupation majeure
pour les déplacés internes après les attaques
dirigées contres les camps de Dili la semaine
dernière. En fin de semaine dernière, l’OIM, le
HCR, et les ONG partenaires AustCare et Rede Feto ont
rencontré les dirigeants locaux des camps pour aborder les
problèmes de sécurité dans le camp de
l’aéroport de Comore.



Un comité de représentants des déplacés
a été formé pour surveiller le site. Ce
comité a pu faire part de ses inquiétudes aux forces
de défense australiennes et formuler des règles de
sécurité pour protéger le camp.



Le site de Comoro, qui abrite actuellement près de 6 000
personnes s’organise peu a peu. Vendredi dernier, trois aires
de jeu protégées pour les enfants ont
été inaugurées. Le Christian Children’s
Fund et l’ambassade australienne ont installé un filet
de volley-ball et distribué des ballons, des maillots de
football et d’autres équipements de jeu.



« Les enfants sont extrêmement vulnérables dans
un tel environnement et ces aires de jeu sont essentielles pour un
semblant de normalité » affirme le chef de mission
pour l’OIM à Dili, Luiz Vieira.



Ces aires de jeu permettront aujourd’hui à
l’UNICEF de déterminer si les enfants vivant dans ce
camp souffrent de problèmes de malnutrition. En fin de
semaine dernière, le Programme Alimentaire Mondial (PAM)
estimait que près de 40% de la population du Timor-Leste
pourrait souffrir de malnutrition chronique. D’après
les estimations, les violences de ces deux derniers mois auraient
déplacé 150 000 timorais.



Pour plus d’informations, veuillez contacter :



Angela Sherwood

OIM Dili

Tel. : +670 723 1576

E-mail : "mailto:asherwood@iom.int" target="_blank" title=
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