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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM facilite le lancement d’une stratégie nationale VIH/SIDA/MST le long des couloirs de transport au Kenya
Kenya - D’après le Conseil national de contrôle du SIDA (NACC) et le Programme de contrôle des IST* (NASCOP), le Kenya doit mieux sensibiliser les populations mobiles le long des couloirs de transport à la prévention, au traitement et aux programmes de soutien concernant le VIH et les IST. (*Infections sexuellement transmissibles)
L’étude, rendue possible grâce à l’OIM, réalisée par le NASCOP et le NACC, et orienté par le Plan stratégique national kenyan 2009-2013 sur le SIDA, montre qu’en raison de la nature migratoire de leur emploi, les chauffeurs de camion ont tendance à multiplier les partenaires sexuels, accélérant ainsi la propagation de l’épidémie, et ont deux fois plus de risques d’être contaminés par le VIH et le SIDA et par les IST que les travailleurs qui occupent un emploi comportant « peu de risques ». Ils sont aussi un pont qui relie les maladies à l’ensemble de la population.
Les couloirs de transport, aussi bien les autoroutes, les voies navigables que les points de passage aux frontières, sont des zones où la prévalence du VIH, du SIDA et des IST est élevé et où les risques environnementaux sont très présents au sein de ces populations mobiles.
Bien que le taux de prévalence du VIH montre un certain déclin depuis le début de l’épidémie de VIH et de SIDA, en 2011, il était de 6,2% chez les Kenyans âgés de 15 à 49 ans. Actuellement, plus de 1,6 million de personnes vivent avec le VIH au Kenya, et les femmes représentent 59% des contaminations.
De précédentes études montrent que non moins de 15% des nouveaux cas de contamination sont attribués aux relations homosexuelles entre hommes, 4% à la toxicomanie par injection et 14% au travail du sexe. Une autre étude a également révélé que les routiers, les travailleurs du sexe et les pêcheurs ont un taux de contamination plus élevé que la moyenne nationale. Cette population est donc considérée comme un « vecteur » de l’épidémie de VIH et de SIDA.
« La stratégie nationale sur la mise en œuvre de programmes de lutte contre le VIH et le SIDA le long des couloirs de transports au Kenya » est destiné aux routiers, aux travailleuses du sexe et aux hommes ayant des relations homosexuelles, ainsi qu’aux communautés avec lesquelles ils interagissent, notamment avec les douaniers, les policiers et la population en général. »
La stratégie permettra également d’établir un cadre national dans lequel les programmes de lutte contre le VIH peuvent être mis en œuvre par les différents acteurs concernés qui fournissent des services de lutte contre le VIH le long des couloirs de transport au Kenya.
Lors de son lancement à Nairobi, Ashraf El Nour, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique, a salué les mesures prises par le gouvernement pour la promotion de la santé au sein des populations mobiles, car elles sont l’une des principales cibles des activités de lutte contre le VIH et le SIDA dans de nombreux pays à travers le monde.
« L’OIM est bien placée pour aider les acteurs concernés au Kenya à coopérer dans la conception d’une réponse plus globale, ciblée et harmonisée sous les auspices du Conseil national de contrôle du SIDA, le Programme national de contrôle du SIDA et des IST et d’autres parties prenantes », a t-il fait remarqué.
Le commerce du sexe le long des couloirs de transport a essentiellement lieu dans les bars et les pavillons. La pauvreté et le manque d’opportunités pour les travailleurs du sexe sont accentués par des facteurs tels que la multiplicité des partenaires sexuels ou l’irrégularité dans l’usage de préservatifs, qui créent un environnement à haut risque.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Lilian Matama
OIM Nairobi
Email : lmatama@iom.int