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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et ses partenaires débattent des changements climatiques et des migrations à l’occasion de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement
Nairobi - Les facteurs climatiques sont un moteur majeur de migration. La Banque mondiale estime en effet à quelque 143 millions le nombre de personnes qui pourraient être déplacées à l’intérieur de seulement trois régions (Afrique subsaharienne, Asie du Sud et Amérique latine) d’ici 2050, en raison des changements climatiques.
Vendredi (15/03), des experts et des activistes se sont réunis lors de la quatrième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement pour débattre du lien complexe entre changement climatique et migration.
« Pendant des siècles, des millions de personnes à travers le monde ont migré à cause du changement climatique et de facteurs environnements, mais la différence aujourd’hui est que le changement climatique provoqué par l’homme accroît la gravité, la fréquence et l’ampleur géographique des catastrophes environnementales », a déclaré Jeffrey Labovitz, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique.
Et d’ajouter : « cela signifie que les communautés vulnérables sont encore plus exposées au risque que jamais, et nous en avons déjà la preuve. A travers le Pacte mondial pour les migrations, les Etats membres ont reconnu cette menace existentielle mondiale et ont mis en avant des mesures globales visant à protéger les migrants en réduisant les moteurs des changements climatiques et environnementaux, à renforcer la résilience et également à faciliter les migrations sûres et ordonnées comme stratégie d’adaptation.
Il s’exprimait lors d’un événement parallèle sur l’environnement et la migration visant à mettre en lumière différentes dimensions et solutions à la migration environnementale dans le contexte du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
L’événement a rassemblé entre autres des responsables politiques, des institutions et des gouvernements pour débattre des préoccupations communes, des priorités et des prochaines étapes concrètes.
« Il n’a jamais été aussi indispensable pour les acteurs, notamment les gouvernements et les partenaires du développement, de collaborer pour élaborer des stratégies globales permettant de mieux gérer la migration environnementale, d’en relever les défis et de tirer parti des avantages qu’elle présente », a ajouté Jeffrey Labovitz.
L’événement a été organisé par l’OIM, le gouvernement du Royaume du Maroc, le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe et le Programme des Nations Unies pour le développement.
L’événement se déroule trois mois après que les dirigeants de 164 pays se sont rencontrés à Marrakech, au Maroc, pour adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Plus connu sous le nom de Pacte mondial pour la migration (GCM), il a été approuvé le 19 décembre par 152 Etats membres ayant voté en faveur de la résolution. Le GCM identifie le changement climatique comme un moteur de la migration.
En outre, le GCM établit une compréhension globale des défis associés au lien entre environnement et migration et formule tout un éventail d’interventions potentielles pour soutenir les Etats et les migrants.
Lors de l’événement, Habibo Muse, une ressortissante somalienne ayant migré au Kenya en partie à cause des effets de la sécheresse dans son pays, a raconté comment elle et d’autres ont subi d’importantes pertes économiques et ont été confrontés à de graves difficultés.
« Il nous incombe d’élaborer des politiques et mesures qui atténueront les effets des catastrophes liées aux changements climatiques tout en préservant l’environnement », a conclu Jeffrey Labovitz.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Lisa Lim Ah Ken, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique, Email : llimahken@iom.int, Tel : +254 741 540 079.
Pour toute demande de renseignements aux médias, veuillez contacter Kenneth Odiwuor, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique, Email : kodiwuor@iom.int, Tel : +254 722 560 363