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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et l’UNICEF identifient les difficultés rencontrées par les enfants et adolescents vénézuéliens récemment arrivés au Brésil
Brasilia - Qui sont les enfants et adolescents vénézuéliens qui sont arrivés au Brésil ces derniers mois ? Quels sont les besoins et vulnérabilités des ces filles et garçons ?
Les réponses à ces questions et à d’autres ont été données par l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) lors de la publication, cette semaine (02/10) des résultats d’une étude réalisée par l’unité de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM centrée sur les enfants et les adolescents.
L’étude, qui a été financée par le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF) et le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain, a été réalisée dans les municipalités de Pacaraima et de Boa Vista, dans l’Etat de Roraima, en mai et juin 2018.
L’OIM et l’UNICEF ont identifié les difficultés rencontrées par les Vénézuéliens à leur arrivée au Brésil, en particulier par les enfants et les adolescents. Près de 4 000 personnes ont été interrogées, dont 425 qui étaient en compagnie de leurs enfants de moins de 18 ans.
Des données sur environ 726 enfants et adolescents ont également été recueillies. La majorité des entretiens ont été réalisés dans les quartiers de Boa Vista et de Pacaraima (426), 171 à la frontière entre Pacaraima et le Venezuela et 76 à l’arrêt de bus de Boa Vista.
Les données révèlent que beaucoup de filles et garçons qui arrivent dans le pays ont du mal à s’inscrire à l’école. Un nombre considérable d’entre eux déclarent avoir accès aux soins de santé mais sont exposés à un risque sanitaire en raison des problèmes d’hygiène et d’insécurité alimentaire. Certains enfants seraient également victimes de violences. Les principales conclusions de cette étude sont :
Education
- 63,5 pour cent des enfants et adolescents ne sont pas scolarisés.
- Tenant compte uniquement de l’âge obligatoire, plus de la moitié (59 pour cent) des enfants et adolescents âgés de 5 à 17 ans dans les quartiers ne vont pas à l’école. Dans le groupe des 15-17 ans, 76 pour cent ne vont pas à l’école.
Santé
- La plupart des enfants et adolescents (87,1 pour cent) étaient à jour de leurs vaccins. Parmi la population générale interrogée, 70 pour cent ont déclaré avoir eu accès à des services médicaux.
- Néanmoins, les mauvaises conditions sanitaires peuvent avoir un impact sur leur santé ; 60 pour cent des personnes interrogées ont déclaré ne pas avoir accès à l’eau potable filtrée, 45 pour cent manquaient d’accès régulier à l’eau pour cusiner et pour l’hygiène personnelle.
- 28 pour cent des personnes de moins de 18 ans avaient eu la diarrhée pendant le mois écoulé.
Sécurité alimentaire
- Depuis leur arrivée au Brésil, 115 enfants et adolescents (16 pour cent) ont connu une période de manque de nourriture.
- 128 ont du réduire le nombre de repas.
- 93 ont ressenti la faim et n’avaient rien à manger.
- 84 ne mangeaient qu’une fois par jour ou ne mangeaient pas pendant plusieurs jours.
Travail des enfants
- 16 des personnes interrogées ont indiqué qu’à un moment donné après leur arrivée au Brésil, un enfant ou adolescent sous leur responsabilité avait travaillé ou s’était livré à une forme d’activité contre rémunération.
Violences sexuelles
- 14 personnes ont donné une réponse positive à la question : « Depuis votre arrivée au Brésil, avez-vous déjà rencontré un enfant ou un adolescent exposé au risque de violences sexuelles ? »
Veuillez trouver le sondage dans son intégralité en espagnol et en portugais.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Stéphane Rostiaux, OIM Brésil, Tel : +55 61 3038 9065, Email : srostiaux@iom.int