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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et les Nations Unies lancent un appel de fonds pour les survivants du typhon Bopha en situation désespérée
Philippines – De nombreux survivants du typhon Bopha sont dans une situation si désespérée qu’ils ont quitté les abris d’urgence surpeuplés et tentent de survivre dans leurs communautés encore inondées, d’après le premier rapport de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM.
Dans le même temps, l’OIM et la communauté humanitaire ont lancé un appel pour mettre en œuvre des opérations de secours d’urgence sur l’île touchée de Mindanao.
« Bopha », le typhon le plus au sud jamais enregistré dans le Pacifique ouest, est le deuxième typhon qui frappe Mindanao en un an. Il s’agit d’un indicateur inquiétant de l’impact imprévisible du changement climatique sur les Philippines.
L’OIM demande 7 millions de dollars sur un appel total des Nations Unies de 65 millions de dollars.
Lorsque le typhon Bopha a fait rage la semaine dernière, il a provoqué une vague de décès et de destruction à travers les provinces de la Vallée de Compostela et de Davao, où plus de 80% des maisons ont été détruites.
Ceux qui ont fui vers des abris d’urgence tentent désormais de sauver ce qu’il reste de leurs maisons détruites et de leurs moyens d’existence. L’OIM a appris que douze centres d’évacuation avaient fermé ces derniers jours, car les gens étaient partis.
« Les gens dans les abris survivent dans des conditions difficiles et ont désespérément besoin d’une aide d’urgence », a déclaré José Pimentel, chef de mission de l’OIM aux Philippines.
« Longtemps après le passage de la tempête, les centres d’évacuation restent très inondés. Les enfants mendient de la nourriture et tiennent des pancartes avec l’inscription « Aidez-nous » », a-t-il ajouté.
D’après le rapport de la DTM publié aujourd’hui, sur les 35 sites évalués, quelque 23 sites restent opérationnels et accueillent 1 985 familles, soit 8 913 personnes, qui ont besoin d’abris.
Le Conseil national de gestion de la réduction des risques (NDRRMC) du gouvernement fait état de cinq millions de personnes touchées par la tempête, dont 300 000 vivent dans 484 camps d’évacuation.
La première aide humanitaire que de nombreuses populations touchées ont reçue provenait du personnel de l’OIM, qui réalisait des évaluations et érigeaient des tentes dans la zone dévastée.
De nombreux abris d’urgence ont été très endommagés par la tempête, mais quelque 295 000 personnes y demeurent et ne sont pas protégées des intempéries. D’après des témoins, les matériaux de construction d’abris d’urgence, l’eau potable et les installations sanitaires sont les besoins les plus urgents.
L’OIM a été sollicitée par le gouvernement des Philippines pour fournir une aide humanitaire indispensable. Cette aide comprend les matériaux de construction d’abris, les soins médicaux et psychosociaux ainsi qu’un système de coordination de l’information afin de garantir que les survivants restent bien informés de l’avancée des efforts déployés et d’éviter l’accumulation de frustrations.
A mesure que l’on réalise l’étendue des dégâts, le nombre de logements détruits ou endommagés n’a fait qu’augmenter, atteignant 115 000 foyers. En plus de la destruction des abris d’évacuation, 90% des bâtiments dans non moins de 3 municipalités du Davao oriental n’ont plus de toiture.
Depuis que la tempête est passée, l’OIM a mobilisé son personnel à Mindanao, en faisant de la distribution d’aide non alimentaire et des matériaux de construction d’abris une priorité. Des dortoirs et des abris de transition ont déjà été installés.
Le choc psychologique suite au typhon reste important et de nombreuses zones de Mindanao ont été déclarées « zones dangereuses ». Les communautés font face à une grande incertitude concernant leur avenir et communiquer de manière claire et cohérente est d’une importance capitale.
L’OIM propose une stratégie globale de communication, en commençant par les dirigeants des camps. Des messages ciblés seront diffusés par le biais de l’affichage, de la radio et par sms. La population sera invitée à faire part de ses commentaires grâce à un centre d’appel et à la collecte d’informations pour mettre en évidence les lacunes et les besoins.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Conrad Navidad
OIM Philippines
Email : cnavidad@iom.int
Tél. +63 908 865 5443