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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et le Panama préparent la riposte face à la COVID-19 pour 2 500 migrants bloqués aux frontières
Panama City - Le Paname ne relie pas seulement deux continents - l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud -, il relie également l'océan Atlantique au Pacifique, ce qui fait de ce petit pays un maillon essentiel des migrations mondiales depuis des siècles.
Actuellement, le Panama accueille chaque année près de 25 000 migrants dits « extracontinentaux », presque tous à destination de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Cela représente environ 2 000 migrants par mois - hommes, femmes et enfants - qui entrent principalement par la région du Darién, dense et sauvage, qui sert de frontière entre le Panama et la Colombie.
Dans l'urgence actuelle de COVID-19, ces migrants de longue distance qui entrent au Panama par la brèche de Darién sont parmi les voyageurs les plus vulnérables du monde. Nombre d'entre eux sont déjà en route depuis des mois, venant d'aussi loin que l'Afrique et l'Asie. Ils doivent également survivre à des jours de marche difficile dans une jungle hostile, infestée de marécages vecteurs du paludisme et de serpents venimeux.
Beaucoup meurent chaque année en route. Ceux qui ne meurent pas arrivent souvent affaiblis, sans nourriture ni soins médicaux adéquats et sont donc susceptibles d'être contaminés.
Ce mois-ci (9 avril), l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a commencé à travailler avec le Panama pour tenter d'atténuer les menaces auxquelles ces migrants sont confrontés, ainsi que les risques généraux que la pandémie fait peser sur la sécurité publique.
L'OIM a commencé par fournir au Service national des frontières du Panama (SENAFRONT) et à son Ministère de la santé (MINSA) des kits d'hygiène et de nettoyage, ainsi que des masques faciaux et de la nourriture pour compléter les efforts du gouvernement panaméen visant à inclure les migrants extrarégionaux en transit dans leurs actions de protection contre la pandémie de COVID-19.
« Les migrants et les réfugiés font partie des populations les plus exposées et les plus vulnérables, et nous ne devons donc pas les exclure des stratégies de réponse à cette crise, car protéger leurs droits et leur dignité signifie répondre aux besoins humanitaires de tous », a déclaré Santiago Paz, chef de mission de l'OIM au Panama.
En 2019, des milliers de personnes sont arrivées de Colombie. Cuba, Haïti, l'Inde, le Bangladesh, le Sri Lanka, le Népal, le Cameroun, la République démocratique du Congo et l'Angola étaient les plus représentés dans ce flux migratoire. Nombre d'entre eux pensaient pouvoir poursuivre leur route vers le nord après un court séjour.
Aujourd'hui, en raison des mesures restrictives en matière de mobilité internationale - que le Panama, comme de nombreux pays, a décrétées pour limiter la propagation de COVID-19 - quelque 2 500 migrants sont bloqués dans trois centres d’accueil d’immigrants (ERM) situés aux frontières du Panama avec la Colombie et le Costa Rica.
Le gouvernement du Panama offrira un abri à ces 2 500 personnes jusqu'à ce que les mesures de restriction de la mobilité internationale soient levées. Les personnes qui se trouvent actuellement dans ces centres viennent principalement de Cuba, d'Haïti et de plusieurs pays africains et asiatiques.
« A l'OIM, nous comprenons que cette pandémie ne fait pas de différence entre les ressortissants et les étrangers. Cependant, l'impact n'est pas le même pour tous car elle exacerbe les écarts préexistants qui, très probablement, font une différence importante entre la capacité d'une population à surmonter la crise et celle d'une autre », a expliqué Santiago Paz, chef de mission de l'OIM.
En collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et grâce à la gestion logistique du SENAFRONT, l'agence panaméenne de gestion des frontières, l’OIM coordonne les efforts pour répondre aux besoins identifiés non seulement des réfugiés et des migrants présents dans ces centres d'accueil pour immigrants, mais aussi à ceux du personnel qui soutient le travail logistique d'assurer la sécurité et la protection dans la région.
« Des aliments secs, des conserves et de l'huile ont été distribués, ainsi que 405 sacs de nourriture qui ont été préparés pour des groupes de 5 personnes chacun », a expliqué Santiago Paz, de l'OIM. « Nous cherchons à atténuer le risque de propagation du virus lié à la manipulation et à la distribution quotidiennes des articles. De même, l'OIM et le HCR ont donné à SENAFRONT des masques, des boîtes de serviettes en papier, des litres de savon et des bouteilles d'alcool. »
La participation de l'OIM à cet effort est soutenue par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM), le bureau humanitaire du Département d'État américain.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Mayteé Zachrisson, OIM Panama, Tel. +507 6312 5700, email : mzachrisson@iom.int; ou Jorge Gallo, Bureau régional pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et les Caraïbes, Tel. +506 72036536, email : jgallo@iom.int