L'OIM et le Ministère du travail présentent une étude sur les flux de migration de main-d'œuvre au Costa Rica
Un rapport multi-organisations sur la migration de
main-d'uvre régionale publié aujourd'hui
à San José, la capitale costaricaine, lors d'un
atelier sur la gestion des migrations, confirme que le Costa Rica
est une destination majeure pour les migrants de main-d'uvre
en Amérique centrale, en particulier ceux originaires du
Nicaragua et du Panama.
D'après l'étude réalisée par l'OIM,
le Ministère costaricain du travail et de la
sécurité sociale, l'OIT et le Système
d'intégration d'Amérique centrale, les migrants
représentent environ 8,2% (374 100 personnes) de la
population totale du Costa Rica et quelque 75% d'entre eux sont
originaires du Nicaragua. En 2008, les Nicaraguayens
représentaient 67% des 197 500 migrants de main-d'uvre
étrangère du pays.
Le rapport, qui comprend des entretiens approfondis avec 300
migrants de main-d'uvre, fait observer que plus d'un tiers
des migrants de main-d'uvre au Costa Rica est employé
dans les secteurs de la construction et de l'hôtellerie. Le
reste est employé dans l'agriculture, l'industrie
manufacturière et le commerce. Quelque 70% sont des
hommes.
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target="_blank" title="">Flujos migratorios intrarregionales:
situación actual, retos y oportunidades en
Centroamérica y República Dominicana
Environ 65% des travailleurs du bâtiment sont des migrants
originaires du Nicaragua et la moitié des quelque 76 000
personnes employées chaque année pour la
récolte du café sont soit nicaraguayennes, soit
originaires de la communauté panaméenne
indigène de Ngäbe Buglé.
Environ 83% des femmes interrogées travaillent en tant
que domestiques et 17% sont employées dans le secteur
agricole.
Quelque 56% des migrants interrogés ont
déclaré que des membres de leurs familles proches
dépendent des rapatriements de fonds qu'ils leur envoient.
En 2008, environ 229 190 migrants au Costa Rica ont rapatrié
plus de 257 millions de dollars.
La même année, 184 900 migrants costaricains ont
renvoyé plus de 624 millions de dollars. A titre de
comparaison, les exportations de bananes représentaient
689,7 millions de dollars et les exportations de café ont
rapporté 305 millions de dollars.
L'atelier à San José, qui se termine aujourd'hui,
a réuni 50 participants des institutions du gouvernement, du
secteur privé, de la société civile et du
milieu universitaire, afin de débattre de solutions visant
à améliorer et à moderniser les
stratégies de gestion des migrations et à
sensibiliser le public sur l'importance d'une gestion des
migrations tenant compte des droits fondamentaux, en se centrant
sur les flux de migration sud-sud.
Il a été organisé par l'OIM, en
coopération avec le Ministère du travail et de la
sécurité sociale, avec le Directorat
général pour les migrations et avec le
Ministère des relations extérieures, dans le cadre du
projet régional de l'OIM intitulé «
Améliorer la gestion des migrations de main-d'uvre en
Amérique centrale et en République dominicaine
» financé par le gouvernement du Canada.
« L'étude et l'atelier, qui sont
réalisés en coopération étroite avec
les institutions du gouvernement et d'autres partenaires, sont des
outils qui permettront aux gouvernements d'identifier les
réalités et les besoins de migration de
main-d'uvre afin d'élaborer des politiques et des
stratégies pour bien gérer les migrations »,
explique Luis Carlos Esquivel, chef de mission de l'OIM au Costa
Rica.
L'étude, disponible en espagnol, peut être
téléchargée sur :
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Sofia Salas
OIM Costa Rica
Tel: + 506.2221.5348, Ext. 243
E-mail:
"mailto:ssalas@iom.int">ssalas@iom.int